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Vie locale

Partir pour mieux revenir

« Éviter un Pays Basque rivé au tout-tourisme ». Ici le centre Addimadour à Bayonne et son impression numérique en trois dimensions © DR

« Éviter un Pays Basque rivé au tout-tourisme ». Ici le centre Addimadour à Bayonne et son impression numérique en trois dimensions © DR

Étape de choix lors de l’université d’été de l’association « Du Pays Basque aux grandes écoles », ce sont désormais des anciens de l’association, revenus travailler au Pays Basque, qui ont détaillé aux actuels jeunes bacheliers leurs parcours, leurs embûches comme leurs succès.

Se former dans le supérieur, puis reprendre le chemin du Pays Basque pour y être salarié, voire pour créer une entreprise, cet objectif était dès sa création en 2013 parmi les fondamentaux de l’association « Du Pays Basque aux grandes écoles ». Ainsi, ce 20 août dernier, l’association a offert aux participants de son université d’été des parcours particulièrement éloquents.
Sous la houlette de ses deux co-présidents actuels, Margot Lecoeur et Maxime Zeidenberg, des femmes et des hommes ont raconté leurs trajectoires : Ximun Loyatho est à présent software engineer au sein de la start-up multinationale Sophia-Genetics, à la croisée du médical et de l’informatique. Après des études à Paris, il est au sein de la marmite Sophia sur la technopole Izarbel de Bidart, un parmi les 70 data scientists qui devraient devenir au moins 90 avec l’extension en cours. Iban Olçomendy, de retour du Sénégal, a fondé avec des amis « Fleeti », une start-up gérant à distance hangars, dépôts et camions pour les entreprises : en quelques mois, ils sont devenus une centaine oeuvrant depuis Bayonne et le Pays Basque, notamment en télétravail. Autre parcours, celui de Antoine Carossio qui a bourlingué dans les données informatiques avant de créer à Bayonne « Escape », une société tournée vers la sécurité informatique. Et l’on pourrait en citer d’autres.
Point commun à ces jeunes entrepreneurs, ils ont usé leurs jeans sur les bancs des lycées du Pays Basque, et pour nombre d’entre eux au sein du lycée de Navarre ou de Garazi, à Saint-Jean-de-Port. Dans cet établissement et chez ses semblables, une sorte de melting pot a été et reste à l’oeuvre. « Comme une alchimie, une émulation entre nous ou le dynamisme que crée un groupe humain » selon les termes qu’ils aiment...

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