PANORAMAX : la cartographie au service de l’intérêt général
Déjà 330 km de voiries ont été scannés par les agents municipaux. Ici, la vue de la rue Port-Neuf sur Panoramax © DR
La ville de Bayonne adopte un projet collaboratif pour cartographier l’espace public. Depuis le printemps dernier, la ville numérise ses rues et ses infrastructures, ouvrant ainsi la voie à de nombreux usages pour la gestion urbaine.
« Vous aimez Google View, vous allez adorer Panoramax » s’enthousiasme Olivier Alleman. Devant la démonstration du dispositif, le Conseiller municipal jubile. Car le principal concurrent de cette solution alternative a bel et bien un train de retard face à ce produit français. Pour le prouver, l’endroit n’a pas été choisi par hasard. Ici, au niveau du rond-point Saint-Léon, le paysage urbain a quelque peu changé depuis la création de l’AB Campus, de pistes cyclables et de passages piétons permettant de descendre en centre-ville depuis l’antre de Jean Dauger. « Si vous regardez cet endroit sur Google, vous le verrez encore non aménagé, alors que sur Panoramax, il est à jour » précise l’élu.
Un état des lieux actuel
Initié par l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière), Panoramax est un projet citoyen visant à créer une base de données libre. L’espace public appartenant par définition à tout le monde, pourquoi laisser sa cartographie à une entreprise privée ?
Ici, la philosophie est totalement différente. Quand le géant...
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