Nouvelle dimension pour l’économie SOCIALE et SOLIDAIRE
En charge des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, la ministre Olivia Grégoire a de grandes ambitions pour l’économie sociale et solidaire (ESS). En visite officielle à Biarritz, elle a annoncé des mesures visant à encourager les liens de ce secteur avec l’économie conventionnelle.
C’est avec un « agur » jovial qu’Olivia Grégoire salue Maider Arosteguy, la maire de Biarritz. Et pour cause, la membre du gouvernement d’Elisabeth Borne connaît bien la Côte Basque. Durant son enfance, elle a vécu quelques années dans notre région, et se souvient de ses étés sur le sable biarrot ou angloy. Présente au gouvernement depuis 2020, la femme politique endosse depuis juillet 2022 la fonction de Ministre déléguée en charge des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme.
L’ESS représente 10 % du PIB
Pour ce retour sur des terres familières, la ministre entame sa tournée officielle par la visite de Kabia, la maison de l’économie sociale et solidaire. Créé en 2020, cet espace abrite une centaine de structures avec une mission d’accompagnement des porteurs de projets, d’observation du secteur et de sensibilisation auprès du grand public.
Escortée par les élus locaux, la ministre a pu échanger avec la présidente de Kabia, Mme Ghys Haye ainsi qu’avec des entreprises de ce secteur. Car on parle bien d’entreprises ici. Souvent minimisée et réduite au bénévolat, l’économie sociale et solidaire a de multiples impacts. « On a tendance à réduire l’ESS au social et à la générosité, mais c’est bien plus que cela », insiste Olivia Grégoire. « Ce secteur représente 10 % du PIB à l’échelon national et ici, en Pyrénées-Atlantiques, il emploie 13 % des salariés ».
Croiser l’ESS et l’économie conventionnelle
Pour continuer à encourager l’ESS à établir des ponts avec l’économie traditionnelle, le gouvernement a pris un lot de mesures que la ministre rappelle lors de cette halte basque. Simplification des contrats à impact, mise en place d’un référent départemental dédié à L’ESS, subventions spécifiques liés aux zones rurales ou à l’accessibilité… La mesure phare demeure néanmoins la création de pôles territoriaux de coopération économique (PTCE). « L’économie sociale et solidaire a tant à apporter à l’économie conventionnelle et inversement. Il faut développer ces lieux d’échanges. ». Les PTCE étaient au nombre de 80 en 2020 en France, ils sont désormais 200 et le mouvement n’est pas fini. « Nous allons continuer à mailler le territoire pour croiser l’économie sociale et solidaire avec l’économie conventionnelle. »
Des annonces dont la ministre assure que les financements ont été sanctuarisés pour les budgets des prochaines années. Au terme de sa visite, elle remonte dans la voiture pour se diriger vers Tarnos où elle continuera de prêcher la parole de l’ESS dans les locaux du PTCE Sud-Aquitaine. Le lendemain, elle se rendait à Saint Sébastien pour signer une déclaration politique visant à reconnaître l’importance de l’ESS en compagnie de ses homologues Espagnol Joaquin Pérez Rey et Belge Christie Morreale.
- 14 entreprises du 64 au SALON MADE IN FRANCE EXPO
- Jeunes SAPEURS-POMPIERS de Pau : premiers pas vers une vocation