Mondin développe une alternative au cuir

Julien Houssiaux (à gauche) et Rodolphe Mondin sont les deux fondateurs de Mondin

Proposer une alternative au cuir, qui soit à la fois élégante et pérenne. C’est l’ambition de Rodolphe Mondin et de son associé Julien Houssiaux. Ensemble, ils ont fondé Mondin, une société qui transforme le marc de raisin en une matière « noble et écologique ». Basée à Bayonne, la start-up qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, compte bien s’implanter durablement dans le paysage basque.

Il y a des carrières qui semblent toutes tracées. Et d’autres, qui empruntent des chemins de traverse. Après son bac, Rodolphe Mondin s’imagine évoluer dans le vin. Son avenir, il le voit dans une grande maison viticole. « C’est un secteur qui m’a toujours attiré et au cours de mes études, j’ai effectué plusieurs stages, dans différents vignobles. » Soucieux de l’environnement, Rodolphe s’intéresse tout particulièrement à la manière dont le vin est produit. Et très vite, il identifie plusieurs problèmes liés aux déchets viticoles.

Revaloriser les sous-produits de la vigne

« Au cours de mes stages, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de revalorisation des sous-produits de la vigne. C’est-à-dire que tout ce qui est produit n’est pas réutilisé. C’est notamment le cas du marc de raisin ». Il prend conscience qu’il s’agit d’une biomasse très abondante et très locale ici en France, mais peu connue et surtout, non exploitée. « C’est une matière qui n’a aucune utilité pour le vignoble et qui est généralement envoyée en distillerie ou brûlée. » Après plusieurs semaines de recherches et de réflexion, une idée commence à germer : et s’il était possible de transformer le marc de raisin et de lui donner une seconde vie ?
Il entrevoit une opportunité : celle de concevoir une matière qui aurait la même solidité, mais qui serait plus...

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