Maurice Rebeix, l’Angloy ensauvagé
Photographe, aventurier, conférencier, Maurice Rebeix parcourt le monde depuis sa jeunesse. Il publie « l’Esprit ensauvagé », un essai dans lequel il partage sa passion pour la spiritualité des peuples premiers. Nourrissant ses propos de ses expériences et voyages chez les Indiens Lakota, dans le Pacifique et en Afrique, l’auteur nous offre un large panorama de réflexions, et invite également le lecteur à se réconcilier avec le vivant. Un livre inspirant, pour une autre façon d’être au monde. Il nous a reçus chez lui, à Anglet.
Que vous ont apporté les peuples premiers dans votre vie ?
Maurice Rebeix : J’y suis allé pour prendre des photos, et ce sont les Sioux qui m’ont pris. J’étais en recherche profonde de spiritualité, comme tout être humain. Auprès d’eux, j’ai senti que « je retrouvais mon identité structurelle d’être humain », pour paraphraser l’ethnologue Jean Malaurie. Un peu comme si l’on est amputé d’un membre, que l’on retrouve au contact de ces populations. Pour honorer ce cadeau qu’est la vie, il nous faut aller au-delà des peurs, et cultiver le courage, ce que l’on pratique durant la Danse du Soleil en terre Lakota. À mes yeux, la spiritualité est innée, au contraire de la religion, ce n’est pas culturellement acquis. La spiritualité explique les Grottes de Lascaux et d’Altamira, ou encore les stèles funéraires du Pays Basque.
Y a-t-il une urgence à écouter les peuples premiers ? Quel message ont-ils à nous délivrer ?
M.R. : Pour...
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