Lynxter : une start-up qui déménage
Nouvel atout pour le regain industriel du Pays Basque, Lynxter perfectionne ses imprimantes 3D. Et le succès est au rendez-vous qui amène la start-up à viser des locaux plus grands, avec des emplois à la clef sur la Technocité de Bayonne.
Un engrenage, une tasse, un joint, une semelle, un écrou : les produire en un seul exemplaire et à un coût acceptable, ce n’est pas encore vraiment monnaie courante, mais cet exploit technologique va bientôt l’être grâce à Lynxter. Cette entreprise bayonnaise conçoit et réalise des imprimantes industrielles en trois dimensions. Et à cette technique « 3 D », cette start-up joint des têtes interchangeables.
Point de départ, « nous travaillions sur des thermoplastiques, mais nous sommes devenus les tout premiers Européens à utiliser des silicones », raconte Thomas Batigne. Mais le jeune ingénieur avec ses compères fondateurs et toute une équipe actuellement d’une vingtaine de personnes pensent actuellement aux pâtes céramiques, sans écarter des solutions spécialement étudiées à base de métaux.
Voilà pour les matières premières. La trouvaille de Lynxter est la mise au point d’une imprimante 3D professionnelle multimatériaux, qui accepte donc plastiques, silicones et d’autres bases auxquelles sont données les formes commandées et, éventuellement, en un seul exemplaire. Nous voici donc loin des chaînes traditionnelles de l‘industrie où les grandes séries sont de rigueur. « Outre une disponibilité rapide, ce procédé ouvre d’autres avantages comme la customisation des pièces ou la différenciation des produits souhaitée par le client ou le consommateur », pointe Thomas Batigne. Dit autrement, cette impression en 3D rend la pièce nécessaire disponible en deux jours et en local, alors que les 50 pièces minimum par un processus industriel...
Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité
1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *
(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)
Déjà abonné ? > je me connecte
- L’avenir de la laine ovine en question
- Hendaye : lutter contre la sédentarité