Lin des Pyrénées, une filière d’excellence en devenir
Très présent sur le bassin de l’Adour au début du XXe siècle, le lin a été supplanté par le coton. Aujourd’hui, il revient en force grâce à des atouts majeurs.
C’est l’histoire d’une plante abandonnée il y a une centaine d’années. Boudée par la filière textile au profit du coton, jugé plus doux et plus facile à travailler, le lin est en train de prendre une sacrée revanche. Régis Cassaroumé est le premier à le réintroduire dans les Pyrénées-Atlantiques. Nous sommes en 2008, il est maïsiculteur sur Mesplède et cherche à faire de la rotation sur ses terres.
Une plante adaptée aux enjeux environnementaux
Régis Cassaroumé cultive le lin oléagineux uniquement destiné à l’alimentation animale. C'est le début d’une grande aventure, toujours en cours. Au fil (sans jeu de mots) des rencontres, il crée la SAS « Le Lin des Pyrénées » toujours à Mesplède dont l’objectif est de redonner de vraies lettres de noblesse à cette plante. Autour de lui, viennent se joindre des agriculteurs du Béarn, bien entendu, mais également du Pays Basque. Il faut dire que le lin possède énormément d’atouts, tant par rapport à sa culture totalement écoresponsable que face à ses différentes formes de commercialisations.
« Le lin pour être cultivé n’a besoin ni d’intrants, ni d’irrigation, c’est la plante elle-même qui va aller chercher dans le sol la quantité d’eau dont elle a besoin. Nous sommes pleinement...
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