Imprimer la page
Vie quotidienne Entreprise

Les salariés du BTP peuvent désormais déjeuner au restaurant

Sébastien Labourdette, président de la Fédération du Bâtiment des Pyrénées-Atlantiques

Sébastien Labourdette, président de la Fédération du Bâtiment des Pyrénées-Atlantiques

Depuis la fermeture des restaurants, il est très compliqué pour les salariés du bâtiment de déjeuner le midi dignement. Après plusieurs semaines de négociation avec les pouvoirs publics, la Fédération du Bâtiment des Pyrénées-Atlantiques a obtenu gain de cause. Les 15 000 salariés du bâtiment du département vont pouvoir se restaurer au sec et au chaud.

Avec les pluies diluviennes et le froid qui se sont installés sur le département, les ouvriers du bâtiment et des travaux publics supportent de plus en plus mal de ne plus pouvoir faire la pause de midi dans un de ces petits restaurants dédiés aux « repas ouvriers » qui maillent le territoire.

« Les intempéries du mois de décembre ont été l'élément déclencheur, explique Sébastien Labourdette, président de la Fédération du Bâtiment des Pyrénées-Atlantiques située à Pau. Notre convention collective nous oblige à offrir un repas à nos salariés ». Or, depuis la fermeture des restaurants, c'était un peu le système D. Les ouvriers mangeaient dans leur fourgon une gamelle préparée le matin. « Avec les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le département, ils déjeunaient trempés et repartaient travailler toujours trempés l'après-midi. Nous ne pouvions pas les laisser travailler dans de telles conditions », explique le président avant de poursuivre « dans le département, le BTP regroupe 4 000 entreprises et embauchent 15 000 salariés ».

Un accord avec un protocole strict depuis le 23 décembre

La Fédération du Bâtiment des Pyrénées-Atlantiques s'est alarmée de cette situation et a...

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte