Les courses hippiques à Biarritz : des retombées économiques locales
C’est une tradition à Biarritz, chaque mois de juillet, l’« Hippodrome des Fleurs » reprend sa vocation d’origine ; celles des courses hippiques. Alors que la saison 2021 vient de s’achever, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui perpétuent cette tradition. Organisation, sécurité, paris, économie… les bénévoles agissent en véritables professionnels.
« Il y a des courses de trot depuis 1936 à Biarritz. À l’époque, elles se déroulaient sur un circuit en centreville, passant par l’avenue Edouard VII et la place Clemenceau » raconte Didier Dumai. Enfant du quartier, le jeune retraité a grandi à quelques pas de l’hippodrome et ne s’en est jamais trop éloigné. Piqué par le virus hippique, il est aujourd’hui investi dans la « Société des Courses au Trot de Biarritz » (SCTB), la structure qui gère les courses hippiques, étalées sur tout le mois de juillet.
Un public intergénérationnel
Chaque année, les chevaux sont de retour dans la Cité impériale. Au début de l’été, 13 meetings réunissent des centaines de chevaux venus en découdre sur la piste basque. « Un anneau de sable de 803 mètres avec une corde à droite, le plus court de France » précise le spécialiste. Entre deux coups de fil, l’homme est affairé à établir la liste des concurrents pour le dernier meeting de l’année, le plus prestigieux aussi, le Grand Prix de Biarritz. À ses côtés, Claudie Hassenforder Chabriac est plongée dans les tableaux. Pour elle aussi, les chevaux sont une affaire de longue date. « Mon père m’emmenait voir les courses pendant les vacances d’été » se souvient- elle. Aujourd’hui, elle préside la SCTB et officie également en tant que commissaire de courses sur l’hippodrome de Toulouse.
Présidente d’une association Loi 1901, Claudie n’en est pas moins à la tête d’une organisation reconnue pour son savoir-faire....
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