Le rêve américain, c'est possible pour les entreprises basques
À l’occasion de ses 3 ans, la French Tech Pays Basque organisait une soirée le 4 mai au sein de l’Hôtel du Palais de Biarritz. Naturellement tournée vers l’international, la structure avait choisi pour thème spécial ce soir-là : les États-Unis. Si beaucoup en rêvent, peu passent le pas. Rencontre avec ceux qui ont réussi à franchir l’Atlantique, depuis le Pays Basque.
Labellisée du célèbre coq rouge depuis mai 2020, la French Tech Pays Basque marquait son anniversaire par une bien belle soirée. Dans une salle comble, les invités entrepreneurs, startupers, et accompagnateurs de l’innovation sur le territoire ont pu assister à une table ronde autour d’un thème rarement abordé, en particulier depuis la Côte Basque. Sur l’estrade, deux chefs d’entreprise locaux qui ont tenté leur chance au pays de l’Oncle Sam, dans deux contextes radicalement différents. Avec eux, deux personnes spécialisées dans les dispositifs d’aides et de service pour les entreprises désireuses de s’internationaliser. Enfin, en visio et en direct depuis la Californie, un exemple de success-story avec un patron français installé à San Diego.
Chaque entreprise a son histoire, mais les deux sociétés basques présentes ont démarré dans un même endroit : un garage. Comme quoi, elles étaient prédestinées à conquérir le pays où tant de succès planétaires ont ainsi débuté (Apple, Microsoft, Amazon…). Comme le rappelle Thomas Batigne, dirigeant de Lynxter, c’est dans le garage d’un des trois associés que l’aventure a démarré à Lahonce. « Nous aussi, mais c’était à Espelette », s’amuse Brice Goguet de l’entreprise Voltaire. Cette structure, dont le siège est toujours au Pays Basque emploie aujourd’hui 200 salariés et réalise les trois quarts de son chiffre d’affaires à l’international. Il faut dire que pour le spécialiste des selles de cheval, l’aventure américaine a débuté plusieurs années en arrière. « Nous avons commencé à vendre aux États-Unis avant de vendre en France ».
Haut risque, haute récompense
Après des études aux USA, Brice Goguet est embauché à New York et vit six ans dans la grosse pomme. Naturellement, de retour au Pays Basque, il décide de repartir dans ce pays qu’il connaît bien. « C’est un marché à haut risque, mais aussi à haute récompense », explique le chef d’entreprise pour motiver son choix. « Pour m’implanter, j’ai passé au début 10-11 mois de l’année sur les routes américaines, de motel en motel. La réussite là-bas, nous a permis de financer notre développement en Europe et aujourd’hui nous avons 50 personnes aux États-Unis ainsi que des bureaux en Floride ».
En tout, il...
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