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Vie locale

Le feu se propage et la fumée envahit le littoral

Les baigneurs regardent incrédules l'épaisse fumée noire.

Les baigneurs regardent incrédules l'épaisse fumée noire.

Après le spectaculaire incendie dans la forêt, les habitants de la zone sinistrée témoignent, hébétés.

Le gigantesque incendie qui s’est déclaré jeudi 30 juillet en fin d’après-midi dans la forêt du Pignada à Anglet, a contraint à l’évacuation de dizaines d’habitations. Le bilan est lourd. 165 hectares de forêt et d’herbeux sont partis en fumée, le parc Izadia est réduit à néant, 16 personnes ont été incommodées, plusieurs logements ont été atteints par le sinistre, dont 6 maisons totalement ou partiellement détruites par les flammes. Le patrimoine environnemental d’Anglet est durement touché, tout comme de nombreux habitants très affectés par la disparition d’une grande partie de la forêt de leur enfance.

Les habitants d’Anglet, évacués le soir du 30 juillet pour échapper à l’énorme incendie, racontent leur désarroi devant leur forêt dévastée, cet écrin de verdure tant apprécié. Tous insistent aussi sur l’impressionnante vitesse des flammes, attisées par le vent et qui, malgré l’intervention de plus de 200 pompiers, 50 engins et de deux Canadair, n’ont pas cessé de progresser pendant de longues heures pour ravager forêt et habitations.

Des habitués de la Paillote bleue, un restaurant de plage aux Cavaliers racontent avec stupeur cet événement dramatique : « Nous avons tout suivi : le début du feu, qui était au départ très éloigné des Cavaliers, puis l’évacuation de la plage en urgence pour cause de tempête de sable et l’arrivée progressive de l’incendie à la barre avec les "Canadair" qui prennent l’eau dans l’océan... jusqu’à l’évacuation de l’Atlanthal puis des deux restaurants des Cavaliers. Mais on ne se doutait pas, malgré l’énorme fumée et les flammes, de la gravité de la situation », raconte une Landaise, qui se rendait régulièrement dans cette forêt avec ses enfants.

D’autres ont connu un véritable cauchemar. À l’image de cette habitante de Chiberta, qui a vécu le drame au plus près, ses fenêtres donnant sur la forêt, qu’elle ne se lasse habituellement pas de contempler : « À 20 heures tout allait bien, les pompiers...

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