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Économie

Le dur retour à la RÉALITÉ ÉCONOMIQUE en France

© leestat - stock.adobe.com

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À l’heure de la rentrée, les problèmes socio-économiques d’avant l’été font leur grand retour dans un contexte politique encore plus tendu, alors même que la France ne manque pas d’atouts au sein de la zone euro…

Après la parenthèse enchantée des Jeux olympiques, qui a permis un temps de faire oublier — au moins en région parisienne — les problèmes du pays, le retour à la réalité est dur. Ce d’autant plus que le temps est loin d’être au beau fixe en France, entre taux d’intérêt toujours très élevés, taux d’endettement important des entreprises et ménages par rapport aux autres pays de la zone euro, finances publiques dans le rouge… le tout sur fond de perspectives socio- économiques dégradées et de risques accrus !

Endettement et taux d’intérêt

Dans un pays où l’endettement (privé et public) pèse si lourd, des taux élevés sur les prêts étranglent forcément les agents économiques les plus fragiles financièrement. Le salut pourrait alors venir d’une baisse des taux d’intérêt directeurs, symboliquement déjà entamé par la Banque Centrale Européenne (BCE) en juin dernier. Il serait d’ailleurs grand temps de mettre un terme à ce remède de cheval — à l’efficacité douteuse — mis en oeuvre pour tenter de soigner avec retard l’inflation aux États-Unis et dont la posologie a été détaillée sans états d’âme par le Président de la Banque Centrale Américaine, il y a deux ans : « des taux d’intérêt plus élevés, une croissance plus lente et un marché du travail plus fragile vont réduire l’inflation, mais ils vont affecter douloureusement les ménages et les entreprises ». L’Union européenne (UE) avait tardivement appliqué la même potion amère, négligeant au passage le risque de récession lié à une telle politique restrictive.

L’enthousiasme suscité par une possible baisse des taux d’intérêt doit néanmoins d’être tempéré, d’une part en raison de l’évolution, pour l’instant très incertaine, des indicateurs suivis par la BCE (prix de l’énergie, créations d’emplois…) et, d’autre part, car la transmission de la politique monétaire à l’économie prend du temps, tant et si bien que les effets sur les taux d’intérêt ne se...

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