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Vie locale

Laurence de Vellou, dessine les mariages

Laurence de Vellou, illustratrice de mariages

Laurence de Vellou, illustratrice de mariages

Installée aux ateliers des Serres de la Milady à Biarritz, la dessinatrice Laurence de Vellou saisit des scènes de vie qui se déroulent sous ses yeux. Parmi ses différentes activités, l’illustratrice dessine les mariages, dans l’esprit d’un reportage photos, et retranscrit la journée par une série de croquis pris sur le vif.

Laurence de Vellou travaille dans son atelier, le dernier au fond à droite de tous les ateliers dans les Serres de la Milady à Biarritz. Par temps de pluie, elle n’a de cesse de lutter contre les gouttes qui traversent les toits de verre endommagés et dégoulinent sur ses oeuvres d’art exposées. Parmi elles, un grand croquis de deux beaux mariés. Les mariages, l’une des principales activités de Laurence, qu’elle affectionne particulièrement : « Cela fait 20 ans que je croque les cérémonies de mariage, et j’aime toujours autant cet exercice ! », confie l’illustratrice .« J'y reste généralement toute la journée. Je réalise des croquis à l’encre et à l’aquarelle. Cet exercice me demande rapidité et inspiration. Mais les gens m’inspirent tout le temps quand ils sont dans la vie, cela me vient tout seul. J’aime croquer les scènes de tendresse. Ce qui compte pour moi ce sont les proportions, l’expression, le mouvement et les sentiments », résume celle qui a tout appris de sa grand-mère maternelle.

Passionnée par le croquis

« Je dessine depuis l’âge de 8-9 ans. J’étais très souvent gardée par ma grand-mère avec ma soeur. À partir de 11-12 ans, elle nous a appris les proportions. Nous partions avec un carnet de croquis sous le bras pour dessiner ce qui nous inspirait », raconte Laurence arrière petite-fille du peintre Georges-Louis Claude. Très vite, la passion du croquis l’a absorbée. À chaque instant, elle immortalise des scènes de vie familiale avec son crayon, ses aquarelles. « C’est comme ça que je me suis mise à dessiner lors des mariages auxquels j’assistais. Puis, en 2001, un...

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