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Vie locale

La science au service des viticulteurs

Grâce au capteur de spores installé chez Thomas Pissondes, les ingénieurs-agronomes vont pouvoir relever des informations essentielles au profit de tous les professionnels du secteur © FB

Grâce au capteur de spores installé chez Thomas Pissondes, les ingénieurs-agronomes vont pouvoir relever des informations essentielles au profit de tous les professionnels du secteur © FB

Basée à Lucq-de-Béarn, la société Gong-Eco met en place un réseau afin d’aider les viticulteurs du Jurançon à mieux traiter leurs parcelles.

« Le traitement zéro ça n’existe pas, il ne faut pas se raconter d’histoire. En revanche, rien ne sert de trop traiter, il faut trouver le dosage et l’instant adéquats pour le faire de façon à en réduire le coût et en maximiser l’efficacité technique ». Hervé Quenin, ingénieur-conseil en agro-écologie et son équipe travaillent auprès d’une trentaine de vignerons du Jurançon pour les aider dans le traitement de leurs parcelles.

Traiter moins mais mieux

Sa société, « Gong-Eco » est basée à Lucq-de-Béarn et a été créée il y a quatre ans. Le nom de la société vient de « Gong » qui en chinois s’apparente à la maîtrise pour atteindre un but recherché dans le travail et de « Eco » en référence aux termes écophyto, écologie, économie. Au fil du temps et des échanges, Hervé Quenin et Paul Jobard, ingénieur-conseil également, ont mis en place un véritable travail en partenariat avec les vignerons locaux, un vrai « réseau » basé sur l’écoute et l’échange.

La société prend en compte et surtout analyse tous les paramètres liés aux problématiques d’attaques d’insectes propageant diverses maladies. « Il ne sert à rien d’analyser simplement les feuilles de vigne », explique Hervé Quenin, « l’environnement doit l’être également, y compris la terre de culture ». Car parfois en pensant bien faire, l’agriculteur va traiter de façon massive avec un produit bien déterminé. Des résultats seront peut-être au rendez-vous dans l’immédiat, mais un mauvais dosage va bouleverser l’équilibre complet et entraîner d’autres problèmes. « Le végétal c’est du vivant, avec une composition de différents éléments, si l’un d’eux est en carence ou au contraire en excès, on déséquilibre le tout et les problèmes arrivent ». On l’aura compris, trop de traitements peuvent tuer le traitement et l’agriculteur entre alors dans un cycle infernal.

Une démarche adaptable à chaque parcelle

Suivi par Gong-Eco depuis 2019, Jean-Marc Lasbistes, vigneron à Lahourcade, a très rapidement été convaincu du plus incontestable apporté : « traiter un problème c’est bien, mais le maîtriser c’est beaucoup mieux. Depuis plusieurs années,...

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