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Vie locale

La NOUVELLE VIE du bassin de Lacq : de l’énergie fossile vers la chimie verte

© YR

Patrice Bernos, directeur du GIP Chemparc, devant l’entrée de la plateforme Chemstart’up © YR

En 2013, l’arrêt de l’exploitation commerciale du gaz a été un coup dur pour le bassin de Lacq. Loin d’être résignés, les acteurs locaux ont su reconvertir le site pour l’adapter aux nouveaux enjeux. Avec la création des outils Chemparc et Chemstart’up, chercheurs et industriels ont accès à une plateforme pour inventer la chimie de demain. 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France est en pleine reconstruction et cherche dans tout le pays, des gisements à même d’assurer son indépendance énergétique. À cette époque, l’énergie envisagée n’est que fossile et des forages sont effectués un peu partout dans l'hexagone. Lorsque le sol est creusé à Lacq, bingo ! En décembre 1949, un petit gisement de pétrole est découvert. Pourtant ce n’est pas l’or noir qui fera la fortune du territoire, mais un autrement gisement découvert deux ans plus tard. 

De l’âge d’or à la reconversion 

C’est en 1951 que le gaz jaillit pour la première fois du sol de Lacq. À partir de 1957, le site est exploité à des fins commerciales et c’est le début d’un âge d’or qui durera plus de cinquante ans. Des entreprises nationales s’installent sur place (Sanofi, Total, Arkema…), on embauche de la main-d’œuvre et l’on construit des immeubles pour loger les employés. Non loin de là, la commune de Mourenx naît de toute pièce pour les besoins économiques du gisement gazier. 
Le pic de production se situe en 1982 avec 12 milliards de m3/an. Mais à partir de la décennie suivante, on commence à prendre conscience que le gisement n’est pas éternel. « À la fin des années 1990, un vaste mouvement social était en place, les salariés avaient peur de la fin d’exploitation », se souvient Patrice Bernos, directeur général du GIP ChemParc. « Un comité interministériel s’est tenu à Paris et un sous-préfet à la réindustrialisation pour la reconversion du bassin a été nommé. C’est comme ça qu’est née notre GIP ». 
Né en 2003, le GIP (Groupement d’Intérêt Public) remplit trois missions. Il assure la promotion du bassin de Lacq, prospecte pour y attirer des entreprises et accompagne les projets des structures installées sur son territoire. Ses membres sont l’État, les collectivités locales (région, départements, les communautés d’agglomération Pau...

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