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Vie locale

La Bastide Clairence, un village labellisé "Ville et Métiers d'Art"

Sur la place du marché bat le cœur du village bastidot © YR

Sur la place du marché bat le cœur du village bastidot © YR

Fondée en 1312, La Bastide Clairence fait partie des quatre communes basques labellisées « Plus Beaux Villages de France ». Derrière ses façades à colombages et son patrimoine historique, la bourgade connaît un vrai dynamisme porté par ses habitants.

Au Nord de la Basse-Navarre, au carrefour de plusieurs cultures, se situe La Bastide Clairence. Ce coin du département, incluant notamment les communes de Bidache, Bardos ou encore Came, est également appelé pays Xarnegu. Aux confins du Pays Basque, du Béarn et des Landes, ici se mélangent les identités pour façonner un visage unique.
Officiellement créé en 1312 par une charte signée de la main du futur Roi de France Louis X le Hutin, le village a la particularité d’être conçu sous forme de bastide. Impossible de s’y perdre, car les rues sont droites et mènent toutes à la place centrale aux allures de carte postale. C’est ici que bat le cœur de la Cité avec, sous ses façades à colombages, des commerces vivants aux côtés de la Mairie et de l’Office de tourisme. De ce point de départ naturel, il suffit d’arpenter la rue Notre Dame pour partir à la découverte de plusieurs édifices remarquables.

Plus nous approchons, plus elle surprend

Sur le bas de la rue, le Trinquet Gartxot mérite le détour. Ce lieu historique est le plus ancien trinquet de France. Les analyses dendrochronologiques de sa charpente ont révélé qu’il datait de 1513, une époque où les sportifs pratiquaient le jeu de paume.
Un peu plus haut, apparaît l’Église Notre Dame de l’Assomption, un véritable joyau architectural. Achevé au début du 14ème siècle, le bâtiment est quelconque de prime abord. Mais plus on s’en approche et plus il surprend. Son entrée majestueuse avec ses colonnes et son porche constituent un prélude à un intérieur typique des Églises basques avec des balcons en bois. Ce qui étonne le plus, ce sont les tombes sur lesquelles nous marchons pour circuler. En effet, le parvis, tout comme les côtés de l’Église, abrite des dalles funéraires, encore utilisées de nos jours par les descendants des premières familles bastidotes.
Derrière le bâtiment chrétien, un autre cimetière attire l’attention. Celui-ci est israélite et représente un vestige de la présence historique de la communauté juive ici, principalement aux 17ème et 18ème siècles.
En redescendant vers le centre, nous empruntons cette fois la rue Saint-Jean. Nous pouvons y admirer des maisons...

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