La 19ème édition de « Rencontres sur les docks »
Entretien avec Sylvie Larroque, directrice artistique du Cinéma L’Atalante à Bayonne, à propos du festival qui se déroulera du 26 au 29 avril.
LPA : Comment présenteriez-vous Rencontres sur les docks ?
Sylvie Larroque : C’est un temps fort de la vie de L’Atalante, un festival sans compétition qui donne une visibilité à des films indépendants issus de l’actualité ou inédits. Quasiment tous les films sont accompagnés par un invité.
LPA : Il n’y a pas de thématique cette année mais une place importante est accordée au son et à la musique.
S.L. : Nous proposons plusieurs séances d’écoute sonore avec une carte blanche aux étudiants du CREADOC d’Angoulême et la diffusion de réalisations professionnelles. Le sang de Ginette, par exemple, est un portrait drôle et iconoclaste que fait Sonia Cabrita de sa grand-mère chasseuse. Côté documentaires, L’Esprit des lieux raconte l’histoire de Marc Namblard, preneur de son inspiré par les bruits de la nature. C’est une proposition du musicien Stéphane Garin de l’ensemble 0, qui a collaboré avec nous sur plusieurs rendez-vous du festival, notamment un concert assez expérimental de Tristan Perich. Nous présentons des documentaires sur le jazzman Thelonious Monk et sur le chanteur Christophe (en présence de son guitariste et ami Christophe Van Huffel). Des concerts et DJ set auront lieu chaque jour, à commencer par un concert gratuit du groupe Zamakan sur l’esplanade le soir de l’ouverture.
LPA : L’Atalante fait depuis quelques années un important travail de diffusion du cinéma basque et lui réserve un Focus pendant le festival.
S.L. : L’Atalante avait été précurseur en distribuant le film Amama, qui a eu un très joli succès. Nous donnons cette année carte blanche à sa productrice, Marian Fernandez Pascal, qui a choisi 918 Gau d’Arantxa Santesteban. Notre focus basque 2023 est très féminin… Parmi les invité(e)s, Maddi Barber, réalisatrice et enseignante à l’École d’art, présentera ses essais documentaires plastiques et engagés, dont 592 mettroz goiti sur le barrage d’Itoiz construit dans les années 90 en Navarre. Nous aurons aussi un « ovni » cinématographique, Bañolet, réalisé par deux musiciens (groupe Bloñ) dont c’est le premier film. C’est un moyen métrage très original, entre fiction et documentaire, tourné en euskara avec les habitants de Saint-Jean-Pied-de-Port. Les deux...
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