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Vie locale

Incendie de la Forêt du Pignada un an après...

Le 30 juillet 2020, le son des canadairs retentissait alors qu'il tentaient de stopper la progression du feu © AP

Le 30 juillet 2020, le son des canadairs retentissait alors qu'il tentaient de stopper la progression du feu © AP

Si l’année 2020 rime en grande partie avec la Covid, pour les Angloys et les habitants de la Côte Basque, elle est aussi associée à l’incendie du Pignada le 30 juillet dernier. Un traumatisme qui reste gravé dans la mémoire des habitants encore aujourd’hui. Les images de la forêt en feu ont laissé une empreinte indélébile dans les mémoires, entre la fumée noire épaisse et le son des canadairs volant dans le ciel basque. Un an après, l’heure est au bilan et à l’avenir.

C’était le 30 juillet 2020. Le souvenir de la fumée s’élevant de la forêt du Pignada résonne dans toutes les têtes. Tous les habitants (ou presque) de la Côte Basque se souviennent encore du moment où ils ont appris que la forêt du Pignada, le poumon vert d’Anglet brûlait. 130 hectares ont été touchés dont 70 sont partis en fumée. Les bâtiments du parc Izadia ont également été affectés. « Aujourd’hui, nous travaillons pour les générations futures », a indiqué Claude Olive lors de la conférence de presse organisée à quelques jours du premier anniversaire de l’incendie.

Un traumatisme pour les Angloys

Ce jour-là, il faisait extrêmement chaud au Pays Basque. Le vent soufflait très fort et il n’avait pas plu depuis plusieurs jours. L’incendie, s’il a épargné la plupart des habitations (une dizaine a été touchée) et n'a fait aucune victime, celui- ci a traumatisé beaucoup de riverains. Aujourd’hui encore, à chaque fois qu’ils passent devant la forêt amputée de ses pins, la tristesse est toujours présente. « J’y pense tous les jours. J’ai eu très peur ce jour-là et il m’a fallu plusieurs jours pour que l’odeur de la fumée me quitte », explique Dominique, une habitante du quartier. Un sentiment similaire se fait ressentir chez de nombreux habitants. Certains vont plus loin et se demandent si l’entretien de la forêt était correctement assuré. « On ne sait pas s’il y a eu des manquements sur ce point », raconte cet habitant, avant d’ajouter « tout est un peu opaque, même un an plus tard. J’espère qu’on en saura plus avec l’enquête et les expertises en cours ».

Un an après, le bilan

Cette enquête a été évoquée par le maire d’Anglet lors de la conférence de presse du 23 juillet. « Avec les expertises et les contre-expertises, cela va prendre du temps », prévient Claude Olive. Un peu comme la nature qui a besoin de prendre son souffle pour repartir. En un an, une série d’actions préventives a été menée pour favoriser la régénération naturelle de la zone brûlée. Dans un premier temps, les arbres impactés ont été recensés...

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