Groupe APR : Quand FAMILLE et ENTREPRISE font bon ménage
Le Groupe APR rayonne aujourd’hui bien au-delà du Béarn. Entreprise spécialisée dans la propreté et le multiservice pour les professionnels et les particuliers, elle intervient également dans le domaine des services à la personne avec sa filiale übi.
Philippe Cazes-Carrère a créé l’Agence Paloise de Rénovation en 1977. L’entreprise a depuis fait du chemin et est implantée dans l’Ouest de la France et en région parisienne. Ce sont désormais ses enfants, Laurie et Thomas Cazes-Carrère qui sont aux manettes. Leur père est toujours présent. Il gère le marketing et la communication du Groupe, l’activité propreté à Paris ainsi que l’activité d’assainissement avec notamment la location des toilettes autonomes. Ce service, récemment intégré à l’offre du Groupe, est pour lui un nouveau défi. « J’ai un rôle très opérationnel. Je fais tout de A à Z avec mon associé Moustafa Aoussar. C’est un peu comme un nouveau départ », raconte avec malice l’entrepreneur autodidacte et infatigable.
« Si tu viens, ne viens pas trop tard »
Pour Philippe, il n’a jamais été question de transmettre à tout prix à ses enfants. Chacun a mené sa barque de son côté avant de rejoindre l’entreprise. Thomas a été le premier à franchir le pas en 2011. Il avait alors 28 ans. « Je m’étais toujours dit qu’après ma carrière de tennisman je rejoindrais la société », explique-t-il. Il a d’abord occupé le poste de chargé de clientèle à Bordeaux. Puis il a rejoint le siège à Lons et a pris la responsabilité de l’activité multiservice.
Laurie, ingénieur de formation, a d’abord démarré sa carrière dans d’autres entreprises. Son père n’a alors de cesse de lui répéter : « si tu viens, ne viens pas trop tard ». En 2016, elle se décide « Je ne voulais pas avoir de regret », explique-t-elle, « c’était important pour moi. Et une fois dans l’entreprise, c’était difficile d’en partir ! », reconnaît-elle, non sans fierté pour le parcours réalisé par son père « avant d’être dans l’entreprise, je ne réalisais pas vraiment ce que cela représentait », avoue-t-elle.
C’est à Paris que Laurie fait ses premiers pas pour découvrir les différentes facettes de l’activité. Elle a alors 29 ans. Elle rejoint ensuite le siège où elle façonne son poste en vue de reprendre la direction. « Il y avait un besoin de prendre la gestion du Codir et j’ai été très bien accueillie par les équipes », se souvient-elle.
Les défis de la nouvelle génération
Aujourd’hui les deux enfants sont à la tête de l’entreprise et avancent main dans la main sur la stratégie. Côté opérationnel, ils se sont réparti les différentes activités pour clarifier leur rôle auprès des équipes et de tous leurs interlocuteurs. Pour l’activité historique d’APR, la propreté, Thomas, supervise les Landes et le Pays Basque. Laurie gère le Béarn et les Hautes-Pyrénées. Pour le reste, Thomas pilote le multiservice et l’habitat. Les services à la personne sont sous la direction de Laurie.
Ils veulent s’inscrire dans la continuité pour pérenniser ce qui a été construit. Pour l’activité propreté et nettoyage, ils s’accordent à dire que leur travail consiste avant tout à maintenir l’activité. « C’est actuellement assez compliqué dans le secteur de la propreté, nous devons gérer la baisse des marges », précise Thomas. « Aujourd’hui, nous devons veiller en permanence à l’efficience de l’organisation et de l’activité commerciale » complète Laurie.
Sur les autres activités, les deux repreneurs familiaux ont des projets de développement notamment pour ce qu’ils appellent « l’offre globale du maintien à domicile » qui englobe les services à la personne, l’installation de monte-escaliers et les travaux de mise en accessibilité de l’habitat.
Et quand on demande à Philippe Cazes-Carrère ce que lui a apporté l’arrivée de ses enfants dans l’entreprise, il s’exclame, sourire aux lèvres « des soucis ! » Mais il est surtout fier de la manière dont ses enfants ont pris leur place et ont réussi de manière très fluide à être acceptés par tous : les équipes, les clients, et les partenaires « D’ailleurs, mon téléphone ne sonne plus que très peu », concède-t-il. « C’est un soulagement qu’ils aient tous deux souhaité rejoindre le Groupe APR. Cela a rendu les choses plus simples pour moi en matière d’équité au sein de la fratrie ».
« Transmettre, ce n’est pas disparaître », il aime à répéter ces mots. Quand on évoque avec lui la transmission à la troisième génération, en parlant de ses deux petites-filles, il s’en amuse. « Il y travaille », glisse sa fille en riant.
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