Gestion des déchets : le syndicat Bil Ta Garbi mise sur l’économie circulaire
Depuis 2015, le syndicat Bil Ta Garbi, qui gère les déchets à l’échelle de la Communauté d'Agglomération Pays Basque, s'est lancé dans une politique appuyée d’économie circulaire, basée sur une réduction des déchets, et la nécessité de considérer le déchet comme un atout économique pour un territoire. Entretien avec Amaia Lissalde, chargée de mission au syndicat depuis 2004 et Maitena Curutchet, vice-présidente chargée de l’économie circulaire depuis l’an passé, qui travaillent en binôme.
Quels sont vos rôles au sein du syndicat ?
Amaia Lissalde : Aujourd’hui, nous travaillons toutes les deux autour d’une politique d’économie circulaire en ce qui concerne la gestion des déchets, comme beaucoup d’autres collectivités. Nous sommes engagées depuis 2015 dans une dynamique de réduction des déchets mais également de transformation de ces derniers en ressources pour le territoire.
Maitena Curutchet : Effectivement, notre idée est de réfléchir non pas à comment nous pouvons traiter le déchet mais à comment le réemployer et bien évidemment le réduire à la source.
C’est une révision nécessaire au vu de la situation écologique ?
A.L. : Dans l’économie linéaire, on puise des matières, on produit, on consomme et on jette. En économie circulaire, on va essayer de produire en étant plus vertueux, par exemple en impliquant dans le processus de production des produits recyclés ou naturels, et en faisant en sorte qu’ils soient réparables, réutilisables. Cette dynamique se développe de plus en plus. Nous ne pouvons pas puiser tout le temps dans les matières naturelles, il faut limiter cette emprise sur l’environnement.
M.C. : C’est notre conviction personnelle profonde et en parallèle de ça, la loi évolue favorablement pour la protection des ressources naturelles : les directives européennes, la loi de transition énergétique, la loi Anti Gaspillage Economie Circulaire (AGEC) datée de fin 2020 (cette loi interdit par exemple l’utilisation de couverts en plastique etc.).
Y avait-il déjà une prise de conscience territoriale à la base ?
A.L. : Au syndicat nous étions déjà convaincus de cette nécessité de limiter l’enfouissement et que le déchet peut provoquer une économie et des créations d’emplois. En 2015, nous avions répondu à une...
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