FIPADOC 2025 un voyage dans le réel
De g. à dr.: Christine Camdessus, Déléguée Générale du FIPADOC, Anne Georget, Présidente du FIPADOC, et Anne Pinatel, 4e adjointe de la Mairie de Biarritz, Pôle culturel. © CJ
La 7e édition du Festival International de Programmes Audiovisuels DOCumentaires de Biarritz (FIPADOC) se tiendra du 24 janvier au 1er février 2025 dans les salles biarrotes et alentour. Cette année encore un programme riche attend les festivaliers pour leur ouvrir les yeux sur la vie d’inconnus et surtout, leur raconter des histoires. Qu’elles soient belles, tristes, drôles ou surprenantes, elles ne manqueront pas de provoquer émotions ou réactions.
Le Festival des Histoires vraies revient avec près de 180 œuvres documentaires projetées dans 8 salles de Biarritz et 6 salles des villes voisines. Cette édition combine projection sur écran et rencontres du vivant pour faire entrer le documentaire dans notre réalité. Les organisatrices du festival décrivent cette édition tel un rayon de lumière en des temps obscurs, et comparent le documentaire à un art introspectif au service du développement humain et de l’oeil critique. « Ainsi se retrouvent ces tendances documentaires qui s’articulent autour de trois vertus : savoir regarder l’autre avec attention, savoir regarder en soi-même pour pouvoir imaginer un monde meilleur, et, pour autant, savoir regarder le monde tel qu’il est, sans baisser les yeux ni sa caméra. »
Un festival qui monte en puissance
La 7e édition du FIPADOC 2025 annonce un festival en nette progression, devenu en l’espace de quelques années le plus grand rendez-vous international de documentaires en France pour le public et les professionnels. Cette année, les organisatrices ont reçu 2 300 films, provenant de 153 pays, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2024. Devenu un véritable incontournable des sphères audiovisuelle et locale, le festival pullule d’initiatives et de bonnes idées pour étendre ses ramifications dans toutes les directions. Biarritz immersive par exemple fait évoluer l’expérience grâce à la technologie numérique : réalité augmentée, réalité virtuelle, narration interactive, film 360°. Les séances de podcast mettent l’écoute collective au coeur de l’événement et le format Grande Soirée ou Séance Spéciale apporte du rythme à l’ensemble. En parallèle, 16 prix seront décernés, dont 5 grands prix et une nouveauté, le prix Droits humains en action. Autre amélioration, l’édition d’un « guide du festivalier », un outil couteau-Suisse pensé pour accompagner les participants. Calendrier des projections, synopsis argumentés, informations pratiques et tous autres éléments utiles sont compilés dans ce petit livret. Enfin, pour la première fois, il sera possible d’effectuer une réservation afin de s’assurer une place dans les salles de projection.
Un tourbillon d’histoires
Longs métrages, courts métrages, séries, animations, expériences numériques, podcasts, etc. Ce sont près de 180 œuvres documentaires de tous types, provenant de 90 pays, qui se partagent l’affiche du FIPADOC 2025.
Focus Balkans
Cette année le Focus territoire porte les regards vers la zone des Balkans, région d’Europe au passé lourd et au patrimoine foisonnant. The Walk de Tamara Kotevska met en scène le parcours d’une marionnette géante, incarnation des exilés partis de Syrie pour un long voyage à travers l’Europe. Bonnes Terres de Vladimir Perovic, amène le public à la rencontre des figures qui peuplent le Monténégro. À la porte de la maison qui viendra frapper, de Maja Novaković, présente le quotidien d’Emin qui vit ses dernières années auprès de son cheval dans la campagne bosnienne.
Au cœur de la violence
Sujet d’actualité, présent passé et peut-être futur, la violence reste une réalité malheureusement trop commune. De nombreuses histoires dévoilent ses couleurs, ses déchirures, ses sons et ses visages. À l’occasion des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, la série Auschwitz, des survivants racontent, de Catherine Bernstein, porte les mots de 46 rescapés qui retracent l’histoire de la déportation et de l’extermination. Je ne haïrai point — Un médecin de Gaza sur les chemins de la paix, de Tal Barda, dépeint le combat de Izzeldin Abuelaish, médecin...
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