Exercice NOVI, un plan d’urgence testé et éprouvé
Le mercredi 15 novembre 2023, 171 victimes et 13 personnes décédées ont été dénombrées au Stade Jean Dauger de Bayonne à l’issue d’une attaque terroriste. Un bilan fictif pour un exercice bien réel au cours duquel 600 participants ont coordonné leurs forces dans le cadre de l’exercice NOVI, un entraînement visant à mettre en pratique les plans d’urgence. À l’issue de cette simulation grandeur nature, les premières impressions sont positives.
C’est un exercice qui se multiplie un peu partout en France cette année. La simulation de tuerie de masse est l’occasion de tester la pertinence des plans d’intervention d’urgence en cas d’événement produisant de nombreuses victimes (NOVI). Sur le campus d’une université à Strasbourg, dans une salle de concert à Bar-le-Duc, au sein du Stade Matmut Atlantique à Bordeaux… Le même type d’entraînement a eu lieu à Bayonne le 15 novembre. Cette fois, la scène principale de ce jeu de rôle est l’enceinte rugbystique du Stade Jean Dauger.
« Cet exercice n’est pas lié au contexte international », avait précisé Fabrice Rosay, Sous-préfet de Bayonne, en amont de cette journée exceptionnelle. Préparé depuis de longs mois, l’exercice NOVI a mobilisé 600 participants concentrés sur les trois scènes principales de ce mercredi : le stade, la Salle Lauga et le Centre Hospitalier de la Côte Basque.
Durant l’après-midi, riverains et passants ont pu entendre le remue-ménage généré par cet entraînement plus vrai que nature. Des détonations, des explosions, des sirènes d’urgences, des passages d’hélicoptères… une simulation au plus près du réel afin de développer les réflexes entre les services.
5 terroristes et de nombreuses victimes
Au terme de cet après-midi mouvementé, le Procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, nous raconte le scénario qui s’est déroulé quelques heures plus tôt. « Il y a eu plusieurs phases et la première a été constituée par l’arrivée d’un véhicule occupé par quatre individus ayant ouvert le...
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