Été 2023… une conjoncture touristique CONTRASTÉE
© LPA
Depuis le début du mois de juillet, la fréquentation touristique des Pyrénées-Atlantiques est en très légère baisse (- 2 %) par rapport à 2022. La saison est particulièrement marquée par le décalage entre la présence et la consommation des visiteurs.
Pour une grande majorité des professionnels du département 64 (80 %), les dépenses sont en baisse, l’inflation ayant des répercussions évidentes sur le budget vacances des touristes. Hausses de prix successives des transports depuis deux ans, carburant élevé, logements avec un prix à la nuitée augmentant entre 2 % et 7 % selon les secteurs… le panier moyen est ainsi amputé d’une partie des dépenses réalisées habituellement. Cela a bien entendu un impact sur les activités et tous les types de consommation sur place. Et la météo mitigée du mois de juillet n’a pas arrangé les choses.
Le Pays Basque résiste au contexte économique
La saison 2022 était excellente. Et le Pays Basque s’en tire bien lors de cet été 2023 avec une baisse minime de fréquentation (- 3 %). Les bons chiffres de la semaine des Fêtes de Bayonne ont permis de compenser ceux sur le reste du mois de juillet. L’intérieur du territoire en tire profit, notamment les villages labourdins (+ 9 %) et la Soule (+ 20 %), grâce à un fort impact du passage du Tour de France. Saint-Jean-Pied-de-Port connaît par contre une baisse importante (- 13 %) avec moins de séjournants qu’en 2022.
Une partie minoritaire des professionnels ne semble toutefois pas satisfaite de son chiffre d’affaires estival. Les classes aisées auraient selon toute vraisemblance choisi des destinations internationales.
Concernant la clientèle française, celle de proximité reste stable. La Loire-Atlantique, la Vendée, et la Charente-Maritime sont un bassin secondaire important pour la destination. Au contraire de tout le quart Nord-Est qui est en baisse avec des chiffres identiques à la période post-covid.
Au niveau de la clientèle étrangère, les Espagnols sont beaucoup moins présents. Les clientèles en provenance d’Allemagne, Benelux, Grande-Bretagne et Suisse connaissent...
Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité
1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *
(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)
Déjà abonné ? > je me connecte