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Vie locale

Des perspectives prometteuses pour la saison estivale

© AD

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L'attractivité du département ne se dément pas, avec une belle fréquentation enregistrée sur la montagne lors des dernières vacances d’hiver, et des réservations en avance pour le printemps et l’été tant sur la côte que vers l’intérieur. Mais les professionnels peinent à recruter pour la saison à venir.

Des sommets béarnais aux collines basques, la montagne a connu une belle fréquentation ces vacances d’hiver. Selon le bilan dressé par le Comité départemental du tourisme, le nombre de visiteurs a égalé celui des vacances 2022, déjà très fréquentées.

Les Pyrénées plébiscitées

Dans le Béarn, les touristes de la façade atlantique, des Landes à la Loire-Atlantique, ont été plus nombreux, avec 12 % de nuitées en plus, et les Espagnols sont devenus le troisième marché des vacances d’hiver (après la Gironde et les Landes). Les chiffres de fréquentation sont particulièrement élevés sur la haute montagne béarnaise, avec 19 % de visiteurs en plus. Les stations de ski de la Pierre-Saint-Martin et Gourette annoncent une hausse prévisionnelle de +11 % des journées ski sur les vacances.

Sur la montagne basque, de Saint-Étienne-de-Baïgorry à Sainte-Engrâce, le taux d’occupation des hébergements de tourisme a légèrement fléchi, ce qui laisse à penser, toujours selon le comité départemental de tourisme, que « ce sont les résidences secondaires qui ont été largement occupées durant ces vacances ». En revanche, les Chalets d’Iraty ont une nouvelle fois affiché complet, avec, comme toujours une clientèle très locale, « beaucoup de 64, quelque 40 et 33 » comme le précise Josy Arrosagaray, la directrice.

Sur le littoral, le nombre de visiteurs est en légère baisse (- 4 %) par rapport aux vacances 2022, avec même une chute de 24 % des nuitées de la part des touristes espagnols. À l’échelle du Pays Basque, cela se confirme dans les hébergements, les meublés affichant un taux d’occupation inférieur de 8 points par rapport à 2022 et 16 points par rapport à 2021. Sans avoir constaté de baisse — « mon taux d’occupation était d’environ 60 % de janvier à mars, un peu mieux que d’habitude, même » — Maeva Deserces, la gérante de l’hôtel Olatua à Bidart s’est dite « surprise » par le « calme olympien » de la fin...

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