De nouvelles mesures pour protéger les petits cétacés
Le Conseil d’État impose au gouvernement de prendre, dans un délai de 6 mois, des mesures en vue de limiter les captures accidentelles de petits cétacés par les activités de pêche dans le golfe de Gascogne.
L’État avait lancé un plan d’urgence de 17 millions d’euros dès l’été 2022 pour lutter contre ce phénomène. Cependant, les actions entreprises n’ont pas semblé suffisamment efficaces, ou du moins pas assez rapidement, et plusieurs associations ont saisi la haute juridiction afin de « garantir un état de conservation favorable du dauphin commun, du Grand Dauphin et du marsouin commun ».
Le jugement rendu par le Conseil d’État le 20 mars dernier enjoint donc le gouvernement à mettre en place un dispositif renforcé, en concertation avec les professionnels et les scientifiques, pour une mise en application à l’hiver prochain, saison la plus meurtrière pour les espèces concernées. Des dispositifs innovants de détection de la présence de cétacés tels que les survols, les détections satellitaires ou encore les signalements en temps réel des groupes de cétacés, sont envisagés et pourront compléter les outils de gestion du risque de captures accidentelles. Il est également question de prendre des mesures complémentaires pour améliorer le système de contrôle des captures. Le dispositif actuel laissant « persister des niveaux élevés d’incertitude sur la fréquence et les causes des captures accidentelles des cétacés ».
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