Imprimer la page
Vie locale

Bayonne : les îlots de chaleurs urbains en quelques mots

C’est aux abords de la Nive, de l’Adour et de la Plaine d’Ansot que l’on constate les températures les plus basses © Archive LPA

C’est aux abords de la Nive, de l’Adour et de la Plaine d’Ansot que l’on constate les températures les plus basses © Archive LPA

La Ville de Bayonne a lancé une étude d’ampleur pour faire le point sur les îlots de chaleurs de son territoire. Les résultats ont permis de faire un état des lieux, de mettre au point une série de mesures et d’établir des préconisations à destination des Bayonnais. Le changement climatique a déjà un impact sur notre environnement direct et devrait s’accentuer dans les années futures. La hausse des températures, une de ses conséquences les plus notables, est source d’inconfort et a de réels effets néfastes sur la santé. 

Les îlots de chaleur, qu’est-ce que c’est ?

Un îlot de chaleur urbain est une zone, située en ville, où la chaleur est plus importante qu’aux alentours. Ce phénomène se manifeste généralement dans des secteurs minéralisés et exposés au soleil tels que les routes, parkings ou habitations. 

Autre responsable, l’activité humaine génère un surplus de chaleur par le biais des installations électriques, de la circulation automobile ou encore des systèmes de climatisation. À l’inverse, les îlots de fraicheurs rafraichissent l’atmosphère et permettent à l’air de circuler, créant ainsi de légères brises fraiches. Ces îlots qui se trouvent autour des jardins, des arbres et de la végétation, ou encore des plans d’eau, sont nécessaires pour limiter la chaleur en zone urbaine. 

On parle aujourd’hui également de « dôme de chaleur », un phénomène préoccupant qui se produit autour des îlots de chaleur, dévie les courants d’air, empêche le rafraichissement de l’air et favorise la hausse des températures.

Quelle est la situation à Bayonne ?

La commune n’a pas lésiné sur les moyens pour établir un constat sérieux et exhaustif de la situation sur son périmètre. C’est tout un arsenal de mesures qui a été lancé pendant l’été 2020 : images thermiques par satellite, capteurs fixes, mesures à vélo et à pied et prises de vue infrarouges par drone. Ces outils ont permis de constituer un rapport d’analyses qui recense précisément les températures de surface, ambiantes et ressenties. Ces données ont ensuite été confrontées au...

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte