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Économie Vie locale

Bayonne : le Port a le vent en poupe

© Thomas Dupleix

© Thomas Dupleix

Avec une progression de ses trafics de près de 7 % en 2021, le port de Bayonne valide une politique ambitieuse pour étendre sa logistique multimodale. Le président de la CCI, André Garreta, nous en dit plus sur cette bonne dynamique économique qui séduit aussi de nouveaux arrivants tels que la société Aqualines.

Dans le port de Bayonne, il y a des malins qui planchent. Preuve en est cette progression des trafics de 6,7 % en 2021, par rapport à 2020. Deux années de crise sanitaire n’ont visiblement pas entamé les ambitions de son gestionnaire – la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bayonne-Pays Basque. Et même s’il y a l’inflation qui les hante, les rêves de la Chambre sont intacts le long des berges mornes de cet Adour hivernal. « Ce bon résultat se justifie par le positionnement régional et européen du port de Bayonne, indique André Garreta, président de la CCI, mais aussi par la diversité des marchandises que ce port traite. » Ainsi, les trafics d’hydrocarbures raffinés (+ 55 %), de soufre (+ 32 %) et de produits sidérurgiques (+ 20 %) sont venus compenser ceux du maïs (en baisse de 18 %) ou des engrais solides (en baisse de 10 %). Tandis que les volumes des autres marchandises (ferrailles, produits chimiques, bois, etc.) demeurent, eux, stables.

Outillage

Ces chiffres sont également la conséquence de 200 millions d’euros d’investissements menés en quelques années par les différents acteurs économiques locaux. « La Région Nouvelle-Aquitaine et la CCI ont investi 70 millions d’euros sur le port, rappelle André Garreta, notamment pour la réalisation de nouveaux quais, l’acquisition de moyens nautiques, de manutention, et de stockage performant. » Nouvelle trémie de 60 mètres cubes, nouvelle benne étanche de 22 mètres cubes, mais aussi deux nouvelles grues permettent d’améliorer l’efficacité des déchargements et mieux maîtriser l’impact de la manutention. « Cela conforte notre compétitivité, ajoute le président de la Chambre. Et cela confirme aujourd’hui que les récentes décisions d’investissements ont été pertinentes et ont porté leurs fruits. » En effet, l’activité réalisée par l’outillage public compte désormais pour 33 % dans le trafic manutentionné.

Stockage

On récapitule. La Région, en tant que propriétaire, investit dans le renouvellement et l’entretien des infrastructures. La Chambre de commerce est, elle, en charge de moderniser les outillages publics. « On offre aux entreprises implantées les...

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