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Avec la loi Egalim, le bio et les produits locaux s’invitent dans les assiettes des enfants

À l’École Simone-Veil, à Bayonne, en ce début d’année scolaire, les enfants retrouvent le plaisir de manger ensemble, et de découvrir certains aliments. Photo © MZ

À l’École Simone-Veil, à Bayonne, en ce début d’année scolaire, les enfants retrouvent le plaisir de manger ensemble, et de découvrir certains aliments. Photo © MZ

Il s’éloigne, le temps où la cantine était synonyme de surgelés et de plats préparés. Depuis quelques années, en particulier depuis le vote de la loi Egalim, qui prévoit environ 50 % de produits locaux et bio dans la restauration collective, les pouvoirs publics souhaitent remettre du goût dans les assiettes, en particulier celles des écoliers. Un cercle vertueux, mais qui ne s’atteint pas sans certaines difficultés.

La plupart des élus et des acteurs de la restauration collective interrogés sont unanimes : ils n’ont pas attendu la loi Egalim pour vouloir améliorer le contenu des assiettes des enfants à la cantine. À partir du 1er janvier de cette année, cette loi, votée en 2018, impose à la restauration collective publique 50 % « de produits durables et de qualité », dont au moins 20 % de produits bio. Une avancée, tant en matière de goût que de santé, dans l’air du temps depuis une dizaine d’années dans l’hexagone. Et à laquelle se plient la plupart des collectivités contactées pour ce dossier. « Nous avons commencé sous la précédente mandature et nous sommes montés en puissance par rapport à ce qui était demandé », souligne Laurence Hardouin, élue en charge de la transition écologique à la Mairie de Bayonne. Aujourd’hui, 66 % de la nourriture servie aux enfants des écoles municipales de la ville relèvent soit du bio, soit de la production en circuit court, sous la responsabilité d’Éole, un prestataire privé.

Cercle vertueux

La mission est double : il s’agit d’éduquer et de développer le goût des enfants, de les sensibiliser à la variété des aliments et des saveurs, mais aussi d’assurer à certains enfants leur seul repas équilibré de la journée. Et la différence est actée. « Les parents sont très satisfaits, c’est important pour eux », note Nelly Ducoin, directrice de l’École Simone-Veil, dans le Petit Bayonne. L’effet est vertueux aussi économiquement : « Nous travaillons avec des producteurs, des fermiers, des maraîchers locaux », détaille Laurent Armengaud, directeur d’Éole. Un...

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