Assurance-vie, PEA : quel produit d’épargne privilégier ?
À l’heure où les rendements monétaires sont peu attractifs voire négatifs, nombreux sont les épargnants qui se questionnent sur l’opportunité d’investir leur épargne en bourse. Beaucoup d’importance est accordée aux rendements passés. Et, s’ils sont flatteurs, les établissements financiers n’hésitent pas à les valoriser. Néanmoins, certaines précautions sont à prendre : quel support choisir (Assurance-vie ? PEA ?), sur quels produits investir (actions, OPCVM, SCPI). Les questions sont nombreuses et les réponses multiples.
Le meilleur conseil à donner à un investisseur est sans doute de bien se connaître : avoir un objectif précis et s’y tenir (quelle enveloppe financière allouée par exemple), connaître et déterminer son horizon de placement (en fonction des impondérables du temps : en cas de retraite proche par exemple), son appétence au risque (on parle ici de « profil d’épargnant »)…
Gardez à l’esprit que vous ne devez pas vous appuyer sur les performances passées d’un placement pour estimer son rendement futur. Les performances passées sont intéressantes si vous souhaitez avoir une idée du risque du placement, à condition, évidemment, qu’elles soient présentées sur une durée suffisamment longue. Il n’y a pas de performance élevée sans risque élevé. Pour une bonne information des investisseurs, toute indication de performance doit donc être équilibrée par une information sur le risque du placement.
Quel support ?
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est un produit d’épargne qui vise à favoriser l’investissement boursier sur les marchés européens. Il en existe diverses formes : le PEA classique, le PEA assurance ou le PEA PME. Un PEA permet de se constituer un capital ou une rente viagère, avec une fiscalité avantageuse. En effet, les revenus et les plus-values générés sur un PEA sont exonérés d’impôt après 5 ans. L’épargnant s’acquitte uniquement des prélèvements sociaux.
Quant à l’assurance-vie, c’est un placement financier qui sert à se constituer une épargne, qui pourra aussi être retirée sous forme de capital ou de rente viagère. L’assurance vie bénéficie toujours d’un cadre fiscalement avantageux, en cas de retraits et en cas de décès, même si la loi de Finances 2018 a réduit le périmètre du taux de 7,50 % obtenu après 8 ans de détention.
Pour les rachats effectués depuis le 1er janvier 2018 sur les contrats de plus de 8 ans, la fiscalité sera fonction de la date des versements et l’encours global des contrats détenus par le souscripteur.
Par ailleurs, il s’agit d’un excellent outil de transmission, avec des abattements et des taux de taxation spécifiques. Le travail de la clause bénéficiaire permet une transmission sur mesure, en pleine propriété, en nue-propriété, ou encore avec conditions, d’âge par exemple. À première vue, ces placements offrent des avantages similaires. Mais pour comprendre ces deux dispositifs, il convient de bien connaître leurs différences.
PEA : avantages et inconvénients
Le PEA est idéal pour investir en bourse dans des actions....
Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité
1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *
(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)
Déjà abonné ? > je me connecte
- Facturation électronique B2B : s’adapter aux obligations légales
- Des idées cadeaux pour enfants « Made in 64 »