Andrée Rosier, l’excellence en continu
Après une année bien remplie, la jeune femme ne manque pas de projets pour 2020.
Elle n’est pas la plus connue des cheffes en France mais pourtant sa carrière est jalonnée de multiples récompenses. Depuis Biarritz, la discrète Andrée Rosier fait parler son talent, en totale harmonie avec son entourage.
Pour Andrée Rosier, la cuisine est plus qu’une passion. C’est une vocation. « Dès l’âge de 12 ans, je voulais être cuisinière », se souvient la désormais quadragénaire. En trente ans, la cheffe a parcouru du chemin. Native de Bayonne, la jeune fille basque grandit dans la ferme familiale à Saint-Jean-Pied-de-Port. Pour assouvir son désir, elle intègre le lycée hôtelier de Biarritz et, à l’issue de sa formation, fait ses premières armes à l’Hôtel du Palais. Pour grandir, elle part voir du pays sur la Côte d’Azur (notamment chez Ducasse) et en région lyonnaise. Très attachée à ses racines, le mal du pays se fait sentir et le retour s’opère en 2004.
Première femme MOF de France
C’est de nouveau dans le palace biarrot qu’elle officie en tant que second du chef Jean-Marie Gauthier. À ses côtés, elle prépare sa participation pour le concours qui va changer sa vie. En 2007, elle remporte le prestigieux titre de Meilleur Ouvrier de France (MOF).
« Je suis la première femme à l’avoir décroché alors que le concours existe depuis 1934 » souligne-t-elle. Aujourd'hui, elles sont deux cuisinières auréolées du célèbre col tricolore. « Maintenant, il y a aussi Virginie Basselot à Nice qui l’a obtenu en 2015, et je suis persuadée qu’il y en aura d’autres dans les années à venir », dit-elle confiante.
Forte de la confiance acquise par une telle...
Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité
1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *
(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)
Déjà abonné ? > je me connecte