À quoi ressemblera le restaurant de 2030 ?
Les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie vont se retrouver au salon EquipHotel, du 6 au 10 novembre à Paris. Ils font face aux évolutions successives des attentes des consommateurs, compliquées par l’inflation, et s’efforcent d’imaginer le visage de leur secteur en 2030…
L’été fut beau, l’avenir sera dense en défis. Du 6 au 10 novembre, le salon EquipHotel dédié aux professionnels de l’hôtellerie et de la restauration se tiendra sous le signe de « l’hospitalité engagée » vis-à-vis des clients, des salariés et de l’environnement, expliquait Béatrice Gravier, sa directrice, le 11 octobre dernier, lors d’une conférence de presse, à Paris. Ce salon international réunit environ 1 200 exposants, dont 40 % viennent de l’étranger, et quelque 100 000 visiteurs qui cherchent des solutions pour répondre aux attentes des clients. Ces dernières ont profondément évolué, estime Nicolas Nouchi, responsable des études chez CHD Expert, cabinet spécialisé, auteur d’une récente enquête sur le sujet, présentée lors de la conférence de presse.
En effet, avec les confinements, le secteur a fait face à une « mutation des comportements des consommateurs », explique Nicolas Nouchi. Pour lui, les opérateurs se sont adaptés et ont fait preuve de « résilience ». Et l’été passé a été « plutôt formidable ». Las, au moment où le segment redémarre, l’inflation impose d’augmenter le prix des prestations, phénomène qui déclenche un nouveau changement du comportement des consommateurs : ces derniers vont réaliser des arbitrages face à l’augmentation des tarifs (estimée entre 5 à 15 %).
D’après l’étude, dans le domaine de la restauration, par exemple, le quart des clients environ ne va pas modifier ses habitudes de consommation. Mais 62 % d’entre eux vont probablement réduire la fréquence de leurs visites. La tendance est comparable pour l’hôtellerie. Dans plus de neuf cas sur dix, « ce que le client attend, c’est de la transparence » de la part des professionnels, pointe Nicolas Nouchi. Les consommateurs peuvent éventuellement accepter une augmentation des prix, si celle-ci est justifiée. En revanche, 45 % d’entre eux ne veulent pas d’une diminution de la quantité ou d’une baisse de la qualité des prestations qui permettraient de conserver un prix inchangé.
Toutefois, les professionnels disposent de leviers pour contrer cette baisse probable de la consommation, d’après l’étude. Ils peuvent, notamment, miser sur des services particuliers : Wifi,...
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