À la découverte de... Promenade historique sur le littoral biarrot
Au départ, l’envie de vous parler de la villa Belza, trônant fièrement audessus de l’océan, presque avec défiance. Bâtie à la fin du 19e siècle, elle a été et continue d’être un objet de fascination, entourée d’un certain mystère, surtout lorsqu’on la côtoie un jour de tempête. Un travail de recherches pour compulser les dates importantes qui jalonnent l’histoire de ce « château néo-gothique » biarrot nous ont conduit à la découverte du site internet d’un certain Jean-Paul Dugène (1), mine d’or pour les amoureux de randonnées, au Pays Basque et tout autour de la Terre. Et nous voilà avec un article qui ne raconte plus seulement l’architecture et les légendes entourant l’une des villas les plus emblématiques de la cité balnéaire, mais qui vous fait découvrir la richesse architecturale de Biarritz, depuis son phare jusqu’à la Côte des Basques. Le soleil étant au rendez-vous le week-end dernier, c’est en suivant l’itinéraire indiqué par ce randonneur aguerri que ces lignes ont été rédigées. Aucune difficulté pour le marcheur, seul l’auteur s’est senti en peine de devoir choisir ses mots pour vous présenter tant de points d’intérêts qui auraient pu faire individuellement l’objet d’un article. C’est la raison pour laquelle il y aura une suite à ce premier article, sans quoi il serait impossible d’atteindre l’arrivée de la balade.
Le Cap Saint Martin
Partons donc du phare, sur l’esplanade Elisabeth II, dont la première pierre fût posée en 1829 et la dernière, 248 marches en pierre et 8 marches en fonte plus haut, en 1834.
Dominant à 73 mètres au-dessus du niveau de la mer, il a guidé les navires presque sans discontinuer jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, période pendant laquelle il fût éteint. En 1953, son ancestrale lampe à huile à cédé la place à la modernité, rendant l’éclairage électrique. Saviez-vous que le Cap Saint Martin, sur lequel est érigé le phare, abrite un sous-sol extrêmement intéressant ? Sur la falaise, d’abord, persistent les vestiges d’un laboratoire hydrodynamique marin, jamais achevé. Le projet date de 1929, date à laquelle l’ingénieur Paul Grasset projette « d’utiliser l’énergie de la houle pour remonter l’eau de mer dans un réservoir, avant de la turbiner pour produire de l’électricité au moyen de dynamos et d’alternateurs ». On note également la présence de plusieurs cavités dans la roche sur laquelle est implanté le sémaphore. L’une d’entre elles est traversée par les fondations maçonnées du phare, une autre a fait l’objet d’un chantier de fouilles archéologiques, mettant en évidence une occupation humaine de l’époque Néolithique jusqu’au début de l’âge de fer....
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