À la découverte de ... Focus sur les Trinquets « Saint-Jayme » & « Gartxot »
En 2019, Michel d’Arcangues et Sébastien Husté ont signé aux éditions Kilika un ouvrage recensant les 99 trinquets et jeux de paume des trois provinces de Soule, Basse-Navarre et Labourd*. Un recueil d’une véritable richesse, témoignant d’« un patrimoine architectural et historique unique au monde ». Ancêtre de tous les sports de balles actuels, le jeu de paume est inscrit à l’inventaire du patrimoine immatériel français depuis 2012. Joué sous des formes variées dans de nombreuses régions du monde, il s’est très largement développé au Pays Basque, au moins depuis le 17e siècle. Au fil des siècles, il a connu différentes transformations jusqu’à devenir un jeu – et même des jeux - spécifique à la région, avec ses propres règles et son matériel associé. Emblématique du Pays Basque, l’histoire de la pelote est donc vieille de plusieurs siècles. On y joue d’abord en extérieur, partout sur les places des villages ou sur les lieux d’estive des bergers. Puis, progressivement, se développent également les jeux en intérieur, dans les Tripots. Les premiers Trinquets, eux, sont construits à la fin du 19e siècle, soit en apportant des modifications aux salles de jeu de paume existantes, soit en édifiant de nouvelles constructions adaptées aux caractéristiques de la pratique de la pelote basque.
Le trinquet Saint-Jayme, Saint-Palais
Parmi les trésors trop peu connus de notre patrimoine local, se trouve le trinquet Saint-Jayme à Saint-Palais. Il est l’un des plus anciens trinquets du Pays Basque et il est considéré par beaucoup comme étant l’un des plus beaux. Inauguré en 1891, il a été construit et financé à l’initiative d’un certain Frédéric Saint-Jayme, dont il tient son nom. Issu d’une vieille famille navarraise, baron et notaire, il fût l’un des grands bienfaiteurs de la ville, mécène à la fois de la pelote basque et du monde équestre. Outre son ancienneté, témoin ancestral de l’architecture des premiers trinquets, le trinquet Saint-Jayme est remarquable pour ses caractéristiques structurelles. L’historien appréciera autant son mur de frappe (frontis) en pierre d’Angoulême que sa charpente...
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