1er CONGRÈS international du TOURISME SPORTIF à Pau

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Pau a accueilli la première édition du Congrès international du tourisme sportif les 11 et 12 septembre. Amélie Oudéa Castera, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques s’est exprimée en ouverture des deux journées, à travers une vidéo. Elle a souligné « le potentiel du tourisme sportif en termes d’attractivité, de développement et de croissance pour l’ensemble des territoires. »

Des intervenants passionnés et engagés se sont succédé au Congrès international du tourisme sportif de Pau, pour partager leurs expériences, leurs succès, leurs questionnements. Ils ont notamment mis en lumière les paradoxes auxquels il faut parfois faire face pour valoriser les territoires à travers le sport tout en préservant l’environnement et en prenant en compte toutes les parties prenantes.

Laure Batalla, cheffe du bureau Sport durable, Direction des sports – ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et Antoine Pin, Directeur de l’association Protect Our Winters, ont notamment pu débattre sur l’adaptation des pratiques sportives touristiques face au changement climatique. Regards croisés.

Tourisme sportif et impact carbone

Le tourisme sportif s’intéresse aux personnes qui se rendent sur leur lieu de villégiature pour pratiquer une activité sportive. Il concerne également les personnes qui vont participer ou assister à un événement sportif ou à une compétition.

Les deux intervenants se sont accordés sur le fait que pour les événements sportifs, la mobilité représentait la plus grande part de l’empreinte carbone. Cela concerne à la fois les déplacements des pratiquants, amateurs ou professionnels, mais aussi ceux des spectateurs.

Vers des événements sportifs bas carbone ?

Laure Batalla a rappelé que depuis le début des années 2000, le ministère des Sports avait « pris conscience de l’importance de diminuer l’impact du sport et la nécessité que le sport fasse sa transition écologique ». En 2017, une charte à destination des organisateurs d’événements sportifs a été établie en collaboration avec WWF pour donner un cadre. «Elle a été révisée en 2021 et propose des objectifs encore plus ambitieux », a partagé la Cheffe du bureau Sport durable. Pour permettre aux organisateurs de s’emparer de cette charte, un outil a été développé dans le cadre de Paris 2024 : le coach climat. Il accompagne les organisateurs français dans l’évaluation et la réduction de leur empreinte carbone.

Antoine Pin a reconnu que l’offre de services en matière de mobilité était parfois inadaptée aux impératifs des événements. « Souvent les organisateurs pensent ne pas avoir la main », a-t-il précisé. « Cependant, les choses évoluent », a-t-il ajouté. « I...

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