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Vie locale

Un retour à la vie « presque » normale pour les enfants

© Alexandra Delalande

© Alexandra Delalande

Ils auront classe pour deux semaines. Depuis le lundi 22 juin, collégiens et écoliers ont tous repris le chemin de l’école. Fini les effectifs allégés, terminé les jours de classe en pointillé. Cette décision très attendue et souhaitée par le ministre de l’Éducation est possible grâce à l’allègement des règles sanitaires dans les établissements. Depuis l’allocution du 14 juin du président de la République, les chefs d’établissements ont dû se démener pour être fin prêt le 22 juin. Explications.

Depuis le déconfinement, seulement 50 % des élèves ont pu retourner à l’école, selon les derniers chiffres du ministère, mais parfois une seule journée par semaine. Dans le secondaire, la plupart des collégiens a repris, par demi classe, un jour sur deux. « Le souci, explique le principal d'un établissement, comme les élèves reprenaient jusqu’alors sur le principe du volontariat, ce ne sont pas forcément ceux qui en avaient le plus besoin scolairement qui sont revenus ». Depuis le 22 juin, les parents n’ont plus le choix. Leurs enfants doivent retourner à l’école tous les jours. Dans certains collèges du département, cependant, le chef d’établissement a fait le choix, pour les deux dernières semaines de cours avant les vacances d’été, de poursuivre sur le rythme déjà installé, à savoir une semaine sur deux.

Une directive gouvernementale le mercredi 17 juin à 21 h 58

Dans les écoles maternelles et élémentaires, les enfants aussi ont tous retrouvé leurs camarades de classe dans la cours de l’école lundi. À l’école élémentaire, « le retour a été possible, grâce à l’allègement du protocole sanitaire. Nous ne pouvions pas respecter les 1 m de distance. Nous avons des pupitres de deux places dans toutes les classes. J’ai su que la rentrée au 22 juin serait possible par un mail du mercredi 17 juin à 21 h 58 qui précisait : “la distanciation physique dans les “espaces clos” (c’està- dire les salles de classes) doit être d’au moins un mètre, lorsqu’elle est matériellement possible”. C’est cette dernière partie de phrase qui a tout changé », explique le directeur de l’école.

Des élèves fatigués malgré le confinement

Le changement a été le fil rouge...

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