Un luthier à l’ombre de la cathédrale
À Bayonne, Marcelino Herradura entretient et fabrique de précieux instruments à cordes dans le silence feutré de son atelier de lutherie.
La cité Bayonnaise, héritière d’une tradition de métiers d’arts accueille encore en son sein quelques artisans qui perpétuent un savoirfaire de fabrication d’instruments de musique. Marcelino Herradura en fait partie. Dans son petit atelier de la rue Luc, il fabrique et répare des violons et violoncelles à la demande.
Cette aventure a commencé en 1988 lorsque Marcelino, attiré par la musique, pousse la porte de la lutherie à la recherche d'un apprentissage. Pendant 5 ans, le luthier, qui lui laissera par la suite son atelier, lui apprend le métier et lui transmet sa passion des instruments à cordes. « Mon maître d’apprentissage avait un très bon contact, il m’a tout appris. J’ai découvert comment travailler les instruments. C’était vraiment passionnant », se remémore Marcelino Herradura, d’aussi loin qu’il se souvienne.
Un travail exigeant et minutieux
Au fond de son atelier, dans lequel règne une agréable fraîcheur en ce temps estival, le luthier restaure entièrement un violoncelle. Après avoir tout démonté et tout nettoyé méticuleusement, Marcelino s'attaque à une opération délicate qui lui demande une grande concentration. Tenant à bout de bras le violoncelle posé sur l'établi, l'artisan d'art s'apprête à replacer l'âme à l'aide d'une longue pince métallique. « L’âme est une petite pièce cylindrique en bois d’épicéa que je dois insérer par les ouïes du violoncelle situées de chaque côté du chevalet. Je dois poser l’âme...
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