Traille, un nouvel élan pour la laine
Depuis la pépinière Arkinova à Anglet, l’entreprise Traille a inventé une alternative à la pétrolière ouate de polyester omniprésente dans nos vies. Pour faire sa ouate 100 % naturelle, sa fondatrice Muriel Morot utilise le produit de la tonte de brebis des Pyrénées-Atlantiques.
Comme beaucoup d’aventures, l’histoire de Traille a démarré par hasard. En vacances dans la maison familiale d’Arette, Muriel Morot se ressource dans ses Pyrénées. Une après-midi de cet été 2019, elle décide de rendre visite à un berger. « C’était à La Pierre-Saint-Martin, où un éleveur de brebis participait à une opération cabane ouverte », se souvient la jeune femme. Ce qui, pour certains, ne serait qu’une visite touristique, allait totalement bouleverser la vie de la Parisienne d’alors.
Retour aux sources
L’arrière-petite-fille de berger, aux origines basques et béarnaises, se voit alors toucher en plein cœur. Le discours de cet homme au sujet de la laine reste gravé dans son esprit. « La laine de brebis est un coproduit de l’industrie laitière, elle n’est pour le moment que très peu revalorisée, et coûte de l’argent aux éleveurs tant pour la tonte que pour enlever les déchets ».
De retour à Paris, Muriel Morot n’a qu’une seule obsession : en apprendre plus sur cette matière pour lui trouver des débouchés. « À cette époque nous avions un restaurant à Paris avec mon mari, j’avais un enfant à bas âge qui se réveillait très tôt le matin pour le biberon, alors j’en profitais, une fois réveillée, pour faire mes recherches sur internet ». Quelques mois après, le virus Covid-19 arrive, tel un souffle pour tourner la page d’une ancienne vie vers une nouvelle.
Adishatz le restaurant, adio la vie parisienne, voilà Muriel et sa famille de retour aux sources au Pays Basque pour mettre en forme ce projet de...
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