TENDANCES RÉGIONALES en Nouvelle-Aquitaine (Février2024)
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L’activité économique régionale progresse à l’image de l’évolution nationale. La production industrielle s’accroît pour la plupart des filières. Les entrées d’ordre augmentent, plus particulièrement sur le marché export. Pour autant les carnets de commandes ne parviennent pas à véritablement se reconstituer et les stocks de produits finis restent élevés. Les prix des matières premières comme ceux des produits finis sont révisés à la baisse. Dans les services marchands, conformément aux prévisions, l’activité se révèle plus dynamique hormis dans le travail temporaire. L’augmentation des tarifs se poursuit conséquence notamment de la hausse des coûts salariaux. Les effectifs évoluent peu et les recrutements restent difficiles pour les emplois à profil spécifique. L’activité progresse de nouveau dans le bâtiment. Une nette baisse des prix des devis se confirme. Selon les anticipations des chefs d’entreprise, l‘activité progresserait en mars dans les services et le bâtiment, et marquerait un léger repli dans l’industrie.
Industrie
La dynamique industrielle s’est poursuivie au bénéfice de la plupart des secteurs hormis la construction de bateaux de plaisance et l’industrie pharmaceutique. Dans l’ensemble, le taux d’utilisation des capacités de production poursuit sa progression et s’approche de sa moyenne de longue période. Les carnets de commandes manquent toutefois toujours de densité en dépit d’une reprise des marchés extérieurs. Selon les chefs d’entreprise, les trésoreries ne parviennent pas à retrouver un niveau jugé correct. Les prix de vente sont révisés à la baisse. Les effectifs se renforcent mais certains métiers restent sous tension, notamment dans la sous-traitance aéronautique. Un léger repli de l’activité est attendu pour le mois prochain.
Industrie alimentaire
La production et les livraisons rebondissent en février tirées par les secteurs de la transformation de la viande et de la fabrication de boissons. Les évolutions de prix des intrants sont contrastées selon les filières. Ils continuent de se détendre pour la viande mais augmentent pour le lait et le chocolat. Dans l’ensemble les niveaux de trésorerie sont jugés satisfaisants. En dépit de prises de commandes vigoureuses, sur le marché intérieur et à l’export, les chefs d’entreprise jugent encore leurs carnets de commandes insuffisants. Les stocks de produits finis apparaissent élevés au regard des besoins de la période.
Équipements électriques et électroniques
La production, toujours favorablement orientée, progresse à un rythme moins soutenu en février. L’activité est portée par le segment électronique et par celui des machines-équipements. Les prix des matières premières comme ceux des produits finis sont orientés à la baisse. Les difficultés de recrutement tendent à se réduire. Les entrées d’ordres se contractent de nouveau en février, pénalisées notamment par un manque de débouchés à l’export. Les carnets de commandes se dégradent et restent insuffisants pour la période. Les stocks de produits finis progressent et se rapprochent des points les plus hauts observés sur les deux dernières années.
Matériels de transport
La production continue de progresser en février sous l’impulsion du segment automobile, du ferroviaire et de l’aéronautique/spatial. Comme pour le mois précédent,...
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