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Économie

Tendances régionales en Nouvelle-Aquitaine

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

En juin, le courant d’affaires se stabilise en Nouvelle-Aquitaine et une baisse de prix de certains intrants semble s’amorcer. La production industrielle reste étale mais demeure toujours positive, certains secteurs demeurent toutefois contraints par les difficultés persistantes d’approvisionnement. La demande, un peu moins vigoureuse, génère une contraction progressive des carnets de commandes. Les trésoreries restent correctes, en dépit des stocks de précaution constitués pour faire face à la contingence des matières premières. Dans les services, la croissance de l’activité et de la demande ralentit. Le transport routier de marchandises fait face à la hausse du coût du carburant et surtout au problème récurrent de recrutement de personnel auquel sont également confrontées l’hôtellerie, la restauration et les agences d'intérim. L’activité dans le bâtiment, comme dans les travaux publics, reste porteuse mais les carnets perdent de leur densité. La raréfaction de certains produits perdure et, associée à des difficultés de recrutement, pénalisent l’avancement des chantiers. L’activité globale pourrait légèrement se contracter en juillet.

Industrie

La production industrielle globale évolue peu en Nouvelle-Aquitaine, comme au plan national. La fabrication de machines et d’équipements électriques et électroniques apparaît la plus pénalisée par les difficultés d’approvisionnement couplées à un manque de main d’œuvre persistant. La construction de bâteaux de plaisance ou encore l’industrie pharmaceutique maintiennent les progressions d’activité les plus soutenues. Les prix des intrants restent élevés avec cependant une inflexion à la baisse qui semble apparaître, notamment sur les métaux. Les industriels anticipent une légère contraction de l’activité en juillet.

Industrie alimentaire

La production baisse en juin. La fabrication de produits laitiers souffre, depuis plusieurs mois, de la hausse du prix du lait et du transport. Dans l’ensemble, les entreprises restent affectées par les difficultés de recrutement et la hausse générale des prix des intrants. À l’exception de la filière viande, les prévisions de production pour juillet sont mieux orientées. Le niveau des stocks de produits finis se maintient à un point bas, depuis 3 ans, pénalisé par la transformation de la viande et les conséquences de la grippe aviaire. Les carnets de commandes fléchissent et se révèlent en dessous des attentes. Les niveaux des carnets de commandes et des stocks de produits finis sont jugés faibles par les chefs d’entreprise.

Équipements électriques et électroniques

La production s’inscrit en retrait en juin, pénalisée notamment par les problèmes d’approvisionnement en composants électroniques alors que la situation tend à se détendre pour certains intrants, notamment les métaux. Les stocks de matières premières de sécurité, conjugués au coût de...

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