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Économie

Tendances régionales en Nouvelle-Aquitaine

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

La situation et les incertitudes internationales contraignent l’activité régionale dans son ensemble à l’exception des services. La production industrielle s’inscrit en légère hausse mais les conséquences de la guerre en Ukraine et les mesures de confinement en Chine renforcent les manques de matières premières et pèsent sur la productivité. L’amélioration se poursuit dans les services marchands tout particulièrement dans les prestations aux particuliers (hébergement, restauration, arts-spectacles et activités récréatives) sous l'effet de la sortie de crise sanitaire ; la demande des services aux entreprises progresse moins nettement. Dans le bâtiment, l’activité se modère légèrement. Les difficultés d'approvisionnement semblent le plus souvent surmontées. En revanche, les prix sont très élevés et la capacité à les répercuter apparaît très partielle en dépit des tentatives de rattrapage. Les marges se tendent. Par ailleurs, les difficultés de recrutement perdurent. Les perspectives restent empreintes d’incertitudes mais une légère progression de l’activité est globalement attendue en mai.

Industrie

En avril, la production industrielle globale enregistre une légère progression. La pharmacie, la filière bois et le segment aéronautique spatial y participent alors que la poursuite d’un repli s’effectue dans la chimie et dans l’industrie alimentaire, principalement sur son segment avicole. Les contraintes d’approvisionnement en matières premières contrarient les plans de production et amenuisent la productivité. Les prix des intrants croissent de nouveau et pénalisent les marges. Les carnets de commandes demeurent garnis mais s’érodent légèrement sous l’effet d’une demande étrangère, notamment chinoise, moins active. Les effectifs se renforcent en dépit des difficultés de recrutement, dans l’aéronautique notamment. La poursuite d’une hausse très modérée d’activité est attendue en mai.

Industrie alimentaire

À l’exception de la transformation des fruits et légumes, la production baisse dans tous les compartiments de l’industrie alimentaire. Les entreprises sont affectées par les conséquences de la grippe aviaire, les difficultés de recrutement et des délais d’approvisionnement de plus en plus longs. L’insuffisance de stocks de produits finis s’accentue, principalement dans la transformation de la viande et, dans une moindre mesure, dans la fabrication de produits laitiers. Les carnets de commandes, largement alimentés par la fabrication de boissons, sont estimés satisfaisants.

Équipements électriques et électroniques

La production se redresse en avril, avec des fabrications qui demeurent néanmoins perturbées par les problèmes d’approvisionnement notamment en composants électroniques. Le renchérissement des matières premières ne constate pas d’accalmie et les répercussions sur les prix des produits finis demeurent partielles. Les entrées d’ordres progressent de nouveau en avril, dynamisées par le marché domestique. Les débouchés à l’exportation sont...

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