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Économie

TENDANCES RÉGIONALES en Nouvelle-Aquitaine

Les affaires restent très dynamiques dans le bâtiment en Nouvelle-Aquitaine et l’activité, en progression, apparaît souvent supérieure à celle d’avant crise © Archive LPA

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Le début de 2025 s’avère relativement bien orienté dans l'ensemble des secteurs néo-aquitains, évolution qui peut surprendre compte tenu des degrés d’incertitudes exprimés. La production industrielle connaît une progression en raison principalement d’un assouplissement des tensions sur les chaînes de sous-traitance. Globalement, les prix restent stables, mais semblent en attente de possibles ajustements douaniers et, côté industrie alimentaire, des négociations en cours avec la grande distribution. Les effectifs se renforcent mais font encore défaut pour des compétences spécifiques. Les services continuent de croître et affichent une dynamique plus largement répartie entre les prestations par rapport aux mois précédents. Cette croissance est cependant parfois le résultat de concessions tarifaires, ce qui impacte négativement les marges et la trésorerie. La stabilité globale des effectifs masque des évolutions variées selon les métiers. La légère progression d’activité dans le bâtiment, due aux programmes longs, contraste de nouveau avec la baisse de la demande. La contraction continue des prix des devis témoigne cependant de la concurrence croissante sur les chantiers d’entretien et de rénovation vers lesquels de nombreuses entreprises se déportent, faute de projets de constructions neuves suffisants. Les effectifs se contractent légèrement en ce début d’année. En février, selon les anticipations des chefs d’entreprise, l’activité progresserait dans les services, se maintiendrait dans l’industrie mais reculerait dans le bâtiment.

Industrie

En ce début de 2025, l'activité industrielle en Nouvelle-Aquitaine connaît une hausse, soutenue par les productions destinées aux secteurs de l'aéronautique, du ferroviaire et du médical en dépit d’un contexte largement dominé par l’incertitude. Les engorgements observés depuis plusieurs mois dans les chaines de sous-traitance se régulent peu à peu. La dynamique demeure moins favorable pour la fabrication d’équipements automobiles et la transformation du bois. Dans l’ensemble, l’évolution modérée des effectifs masque de réels besoins non satisfaits, particulièrement dans la sous-traitance aéronautique. Les prix apparaissent stables, dans l’attente des négociations en cours dans l’alimentaire notamment. Les industriels anticipent un maintien du niveau des productions en février.

Industrie alimentaire

La production et les livraisons progressent plus rapidement qu’anticipé, à l’exception de la fabrication de produits laitiers. Dans l’ensemble, les trésoreries demeurent stables. Les industriels parviennent à répercuter les hausses des intrants sur les prix de sorties. Les effectifs, principalement intérimaires, sont en hausse. Même si la demande augmente nettement, des disparités apparaissent. Les entrées d’ordres dans la fabrication de produits laitiers et boissons reculent. Cependant les carnets demeurent toujours insuffisants selon les chefs d’entreprise. Les stocks de produits finis s’amenuisent depuis plus de trois mois tout en restant sur un niveau jugé normal pour la période.

Équipements électriques et électroniques

La production d’équipements électriques et électroniques augmente sous l’effet conjugué de la dissipation de l’engorgement progressif de la chaine de sous-traitance aéronautique et ferroviaire, ainsi que de la forte demande à l’export à destination des centres de données. La fabrication d’autres machines évolue dans des proportions assez comparables. Les entrées d’ordres reprennent de la vigueur tant en France qu’à l’export....

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