Marga d’Andurain, l’éternelle REBELLE

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Indomptable, rebelle, aventurière, mystérieuse, rocambolesque… autant d’adjectifs qui ont collé à la peau de Marga d’Andurain durant toute sa vie. Des rues de Bayonne à celles de Palmyre, elle a vécu mille vies, a affronté mille tempêtes et a revendiqué haut et fort son indépendance et sa liberté. S’il est difficile de démêler le vrai du faux tant elle reste insaisissable, son existence n’en demeure pas moins palpitante et inspirante encore aujourd’hui.

Naître à la fin du 19^e siècle, dans une famille dite « conservatrice » de province, quand on aspire à une émancipation absolue n’est pas chose aisée. Jeanne Amélie Marguerite Clérisse, fille de juge au Tribunal de Bayonne, en est l’exemple parfait. Elle grandit dans un foyer catholique où l’originalité et l’aventure n’ont pas leur place. Pourtant, elle refuse d’être enfermée dans une case et de se fondre dans le moule que veulent lui imposer ses parents. Elle fait sans cesse preuve d’indiscipline et de rébellion, ce qui l’amène dans un couvent espagnol aux règles strictes. La légende raconte même qu’elle aurait été exorcisée par Monseigneur Gieure, alors Évêque de Bayonne, tant sa famille est désespérée. À seulement 17 ans, elle épouse son cousin, le comte Pierre d’Andurain, et elle peut enfin prendre son envol.

La liberté pour seul adage

Les jeunes époux, épris de liberté et d’aventures, choisissent de vivre un très long voyage de noces, entre l’Espagne, le Maroc et l’Algérie. Malgré les rentes généreuses dont ils disposent, ils sont contraints de rentrer en France… mais pour seulement quelques mois. L’appel de l’ailleurs est en effet le plus fort et Marga réussit à convaincre son mari de rejoindre la diaspora basque en Argentine. C’est ainsi qu’ils deviennent éleveurs de bovins dans les grandes étendues du continent sud-américain. Malheureusement, ce rêve est de courte durée, car Pierre d’Andurain est déterminé à se battre pour son pays et intègre l’armée française dès les premiers mois de la Première Guerre...

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