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Entreprise

Les ENTREPRISES FRANÇAISES font toujours rêver les jeunes

© Drobot Dean - stock.adobe.com

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En 2024, les jeunes plébiscitent des entreprises utiles pour la société et ancrées localement, et ont un rapport au travail flexible et évolutif. La Fondation Jean-Jaurès et la Macif ont réalisé avec l’institut BVA Xsight une 4ème vague d’enquête sur « Les jeunes et l’entreprise », afin de mieux comprendre leur rapport à l’entreprise et au travail. Quelle est leur entreprise idéale ? Quelles sont leurs attentes visà- vis du travail, des collègues et des managers ? Comment se projettent-ils dans leur avenir professionnel ? Tour d’horizon.

Le modèle de l’entreprise française, et surtout locale, fait toujours envie aux jeunes en 2024. C’est ce qui ressort du Baromètre d’opinion sur les jeunes et l’entreprise de la Fondation Jean- Jaurès et la Macif*. Plus d’un jeune sur deux (52 %) rêverait de rejoindre une entreprise française ou locale. « Cela traduit toujours une forme de proximité recherchée avec leurs territoires ». A contrario, les grandes entreprises du CAC 40 (12 %), comme les sociétés étrangères (10 %), peinent toujours à séduire. Pour être attractive aux yeux des jeunes, une entreprise devrait toujours véhiculer du respect et de la confiance.

Utilité sociale…

La principale attente des 18-24 ans envers les entreprises demeure toujours la création d’emplois (pour 45 % d’entre eux), mais elle est talonnée par l’utilité sociale (43 %). En termes d’évolution, si l’importance accordée à l’utilité pour la société est en progression depuis deux ans (+ 5 points), en revanche, l’attente d’une entreprise d’abord créatrice d’emplois recule (- 6 points). Pour près d’un jeune sur trois, les entreprises doivent également donner les moyens à leurs salariés de s’épanouir professionnellement. Pour un tiers, elles doivent aujourd’hui s’engager en priorité pour améliorer les conditions de travail, tandis que les sujets relatifs à la préservation de l’environnement et au gommage des inégalités, que ce soit entre les hommes et les femmes ou liés à des discriminations, semblent perdre globalement du terrain, avec respectivement - 15 % et - 6 %, par rapport à 2022.

Comme lors des deux précédentes années, le refus de travailler avec des fournisseurs ne respectant pas l’engagement de l’entreprise est la preuve d’authenticité la plus citée. Parmi les autres preuves d’engagement sincère, les jeunes mentionnent également « du temps laissé aux salariés pour s’engager pour la cause défendue par l’entreprise » ou encore « une inscription dans ses statuts pour que son activité contribue positivement par ses engagements sociaux et...

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