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Juridique Entreprise

Le Tribunal de Commerce au soutien des entreprises en ces temps difficiles

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© YR Chaque semaine, Daniel Arrijuria reçoit des chefs d’entreprise dans son bureau pour les aider à surmonter leurs difficultés.

Grande démission, inflation, crise énergétique… la période post-covid s’annonce délicate pour nombre d’entreprises. Dans ce contexte, nous avons interrogé Daniel Arrijuria, Président du Tribunal de Commerce  de Bayonne. Une institution dont le rôle est primordial en matière d’aide aux entreprises en difficulté.

Malgré la crise COVID, l’année 2021 a été marquée sur le territoire par une forte augmentation des créations d’entreprises (+ 32 %). Est-ce toujours la tendance en 2022 ?
 

Daniel Arrijuria : La tendance reste à peu près la même et ce que l’on constate surtout, c’est la création de petites structures, essentiellement des autoentrepreneurs. Mais à mon avis, le problème de l’autoentreprise réside dans l’insuffisance de fonds propres qui, à terme, pèse beaucoup. L’installation est certes facile, mais à côté de ça le manque de fonds propres fait que l’entreprise a du mal à se développer. À l’heure actuelle, nous constatons d’ailleurs qu’un certain nombre d’autoentrepreneurs déposent le bilan, essentiellement pour cause de manque de financements.

Ces créations d’autoentreprises sont-elles liées au phénomène de la grande démission ?

D.A. : Oui, l’état d’esprit général a changé. Beaucoup pensent que l'on peut se lancer dans l'entrepreneuriat et gagner de l'argent facilement. Mais la réalité est loin d’être aussi simple. On constate beaucoup de démissions de salariés, souvent pour créer leur propre activité. Au début, tout est beau, mais au final, on en retrouve facilement sept sur dix qui se terminent par un échec. Nous avons donc beaucoup de créations d’entreprises, mais je ne sais pas si elles seront vraiment pérennes.

Désormais que les aides de l'État et la politique du “Quoi qu’il en coûte” sont terminées, sentez-vous arriver un report 
des radiations des entreprises en mauvaise santé ?

D.A. : Nous avons eu, fin...

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