Le mystère de l’Akelarre au Pays Basque (2nde partie)

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Dans notre dernière édition du 28 juin, nous nous plongions dans la chasse aux sorcières qui a marqué le 17^e siècle, notamment ici au Pays Basque…

Et si ce n’était qu’un mythe ?

Ce qui est certain, c’est que le procès de Zugarramurdi aura permis à l’Inquisition de se rendre compte de nombreuses incohérences, mais surtout de remettre en cause le principe même de sorcellerie. Jusqu’alors, il n’avait jamais vraiment été question de nier son existence, pas plus que de l’affirmer d’ailleurs.

Pourtant, l’enquêteur principal de Zugarramurdi, Alonso Salazar y Frias, chargé de remettre de l’ordre dans cette affaire, achève sa mission avec scepticisme, n’ayant trouvé sur place aucune preuve de l’existence de la sorcellerie avant le début des persécutions ; aucune donnée tangible, aucun fait avéré, aucune preuve visible, mais seulement des aveux obtenus, la plupart du temps, sous la contrainte et la torture. En 1614, l’arrêt de tous les procès de sorcellerie est finalement ordonné et la chasse aux sorcières prend fin par la même occasion.

Ailleurs au Pays Basque

Côté français, la chasse aux sorcières est menée avec zèle par Pierre de Rosteguy de Lancre, au nom du roi Henri IV, en 1609, notamment à Saint-Jean-de-Luz et Saint- Pée-sur-Nivelle. En seulement quatre mois, il parvient à auditionner environ 600 personnes, et à en faire condamner entre 60 et 80. Mais le retour des marins à l’automne stoppe net le procès.

Si la légende a tendance à exagérer ces événements et les pratiques de Pierre de Rosteguy de Lancre, ce dernier demeure à jamais le créateur du mythe du sabbat/akelarre, contribuant à donner l’image de...

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