L’ALGUE OSTREOPSIS sous l’oeil du microscope
Le projet transfrontalier OSTREOBILA a été lancé le 11 avril à Bidart par neuf partenaires transfrontaliers et des experts scientifiques. Cette initiative vise à mieux comprendre l’algue Ostreopsis — présente sur le littoral basque depuis 2020 — et à fournir des outils décisionnels aux autorités locales.
Ce programme, déployé sur une période de trois ans, analysera 11 sites localisés de part et d’autre de la frontière (Les deux Jumeaux à Hendaye, Erromardie à Saint-Jean-de-Luz, Parlementia à Bidart, Port Vieux à Biarritz, Hondarribia, Ondarreta, San Sebastian, Zarautz, Itzurun, Mutriku et Ondarroa) afin d’établir un protocole commun de surveillance et d’intervention. Cette large étude s’attachera à suivre la concentration de la microalgue toxique sur le littoral basque transfrontalier pour comprendre sa dynamique saisonnière, communiquer régulièrement les taux de concentration enregistrés dans les eaux de baignade, affiner la compréhension de l’impact de cette algue sur l’homme et la biodiversité, consolider les seuils de vigilance et enfin, harmoniser les dispositifs de surveillance sur la zone transfrontalière. Un financement global de 2,2 millions d’euros, avec une importante contribution européenne liée au programme transfrontalier POCTEFA (65 %), soutient cette démarche scientifique.
En attendant une réglementation spécifique, des recommandations de l’ANSES guident les actions locales en cas de concentration élevée. Pour rappel, l’algue Ostreopsis peut entraîner des réactions cutanées et respiratoires en cas de concentration élevée.
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