L’agroalimentaire sud-aquitain a toujours de l’appétit

Les ateliers s’affairent pour préparer les foies gras.

Fin d’année, donc période de fêtes. Mais aussi pour les grands groupes agroalimentaires, l’occasion de présenter leurs bilans. Et dans le sud de l’Aquitaine, ils sont plutôt bons.

Covid, quatrième épisode de la grippe aviaire pour les canards, les répercussions de la guerre en Ukraine, une augmentation des coûts de l’énergie, l’inflation, sans oublier la sécheresse vécue pendant l’été dernier : les maux ne manquent pas qui ont pu affecter l’agriculture et la transformation de ses produits. Pour autant, les résultats que viennent de présenter quelques-uns des grands acteurs de la filière agroalimentaire sud-aquitaine paraissent plutôt encourageants.

Mais attention : tant Maïsadour, que Euralis ou l’ensemble Lur Berri-Labeyrie annoncent des chiffres et faits portant seulement sur la période juin 2021 à juin 2022.

Reste à apprécier les effets de tous ces maux sur la période juin 2022 - juin 2023, sur les derniers jours de l’année en cours comme sur le premier semestre de 2023. D’ailleurs, une première mutation dans le paysage arrive en cette mi-décembre avec la mutation de la Coopérative laitière du Pays Basque. Cette CLPB, active depuis Les Aldudes, doit être reprise par la société Onetik de Macaye qui renforcera ainsi sa collecte de lait et, sans doute, ses gammes de fromages, sans oublier le beurre et autres mets.

Outre les tracas qu’ils ont les uns et les autres traversés, les trois grandes coopératives agroalimentaires locales se ressemblent par des tailles proches, leurs ventes (les chiffres d’affaire, un peu gonflés par la hausse des prix), les effectifs employés et souvent les mêmes productions.
Maïsadour à Mont-de-Marsan a terminé son exercice 2021-2022 sur 1,41 milliard de ventes (+ 11 %) et un résultat positif (non...

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