Imprimer la page
Vie locale

La bonne santé de l’apprentissage agricole

Les futurs éleveurs en compagnie de la directrice du lycée et d’un enseignant - Photo © YRLes futurs éleveurs en compagnie de la directrice du lycée et d’un enseignant - Photo © YR

Les futurs éleveurs en compagnie de la directrice du lycée et d’un enseignant - Photo © YR

Au sein du lycée des Pays de la Montagne de Soeix-Oloron, rencontre avec des élèves de terminale Bac Pro CGEA, à la maturité avérée. Des jeunes qui ont la tête sur les épaules et possèdent déjà une idée précise de leur avenir.

Ils sont une bonne douzaine dans cette classe de Terminale Bac Pro CGEA (Conduite et Gestion des Exploitations Agricoles) du Lycée de Soeix. Et tous ont déjà une belle idée de la suite qu’ils entendent donner à leur avenir. Sur place, le lycée leur propose tout ce qu’il faut en matière d’élevage : enseignement théorique évidemment, mais également pratique avec l’exploitation existante en son sein.

Une profession qui se féminise

Dans cette classe, la tendance vers la féminisation du métier d’éleveur ne se dément pas. Un tiers de l’effectif est en effet féminin. Et la valeur n’attend pas le nombre des années. En témoigne Marie-Laure, tout juste âgée de 17 ans et venant des Hautes-Pyrénées avec un « programme éducatif » bien dessiné. Elle a toujours connu le monde agricole puisque ses parents possèdent une exploitation avec 400 ovins et 60 caprins lait. Jeune ne veut pas dire décidé. La timidité de sa voix cache une bien réelle détermination : « une fois le BAC Pro en poche, je vais enchaîner avec un BTS ACSE (Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise agricole) en alternance ».

Nous ne sommes encore qu’au mois d’avril, pourtant Marie-Laure sait déjà avec quel employeur elle effectuera son alternance. Et ce n’est pas la seule, une immense majorité des élèves qui vont poursuivre leur cursus par ce biais-là ont déjà leur point de chute en poche. Et si parfois c’est au sein de la structure familiale, ce n’est pas le cas le plus fréquent, « c’est important d’aller également voir dans d’autres exploitations pour poursuivre son cursus de formation », explique Mathieu de Précilhon.

Un métier passion

Des...

Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite de cet article, vous pouvez acheter notre journal ou vous abonner.
Accédez à toute l'actualité et aux annonces légales en illimité

1 AN (52 n°)Hebdomadaire
à partir de 25,00 €/an *

(* Tarif en vigueur en France Métropolitaine, valable pour la version numérique)

Déjà abonné ?  > je me connecte