Hauts et bas de l’autoentreprise au Pays Basque

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Renforcé par le Covid et l’expansion du télétravail, l’autoentrepreneuriat a de nombreux adeptes au Pays Basque. Qui ne méconnaissent pourtant pas les limites de cette « microentreprise ».

Au juste, combien sont-ils ? Et de quoi parle-t-on ? L’autoentrepreneur a le vent en poupe dans l’Hexagone depuis plus de dix ans. Au point que, selon l’INSEE, il se créerait 3 500 autoentreprises chaque jour. Mais leur mortalité est grande. Celles que l’on préférera appeler aujourd’hui des microentreprises seraient entre un et deux millions en France, quand elles étaient 911 000 en 2013.
Pourquoi ce flou ? Plus de la moitié de ces entreprises ne dégagent aucun revenu et disparaissent assez vite. Surtout, il faut distinguer l’autoentreprise qui est une activité principale, et pour une autre moitié celle qui est un complément de revenu pour une personne par ailleurs salariée, voire fonctionnaire. Points communs, l’autoentreprise n’a pas de salariés et sa création assez facile répond à plusieurs situations : un jeune qui démarre, le chômeur, un actif qui change de voie ou se diversifie.

Dans ces conditions, l’autoentreprise au Pays Basque est difficilement quantifiable. Quant à sa nature, le kaléidoscope est vaste : la coiffure, la réparation auto, le jardinage, beaucoup dans le bâtiment, le soutien scolaire, la traduction. À côté de ces métiers, d’autres sont d’apparition plus récente : retraité s’adonnant au conseil, le soin aux animaux, les relations publiques et presse-médias, l’ancien salarié d’une entreprise passant à son compte, la conciergerie. Sans oublier des activités plus « exotiques », tels les coachs (en pleine...

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