Quand l’art sort de sa quarantaine
Actuellement à la Villa Beatrix Enea, une exposition permet de jeter un oeil sur la collection d’art de la ville d’Anglet. Un fonds surprenant et diversifié, duquel quelques dizaines d’œuvres ont été extraites, le temps d’un été.
Cela fait bien longtemps que la ville d’Anglet a été piquée par le virus de l’art. Plus de quatre décennies déjà, que la commune poursuit une politique culturelle ambitieuse. Mélange de valeurs sûres de la scène contemporaine française et de valeurs montantes, les choix opérés ne sombrent jamais dans la facilité et démontrent une vraie prise de risque assumée. De ces moments forts, organisés plusieurs fois par an, une collection est née et s’étoffe peu à peu avec la temps.
Un fonds riche de 1 300 œuvres
Tout a commencé par quelques dons puis s’est accéléré en 1970 avec un don d’envergure du peintre espagnol José Gonzalez de la Peña. Depuis les années 1980, chaque année, la ville acquiert des œuvres, notamment auprès des artistes exposés dans ses lieux de culture. Parmi eux, la Villa Beatrix Enea, lieu emblématique où est actuellement accroché un...
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